Fr. 2011. Comédie dramatique de Olivier Horlait avec Thibault Le Guellec, Emir Kusturica, François-Xavier Demaison. À l'insu de son père, un adolescent recueille et élève un bébé pélican qui devient une attraction touristique sur leur petite île grecque. Récit naïf dopé aux bons sentiments. Mise en scène conventionnelle. Rythme inégal. Photographie soignée. Jeu naturel du jeune T. Le Guellec. (sortie en salle: 16 mars 2012)
À l'insu de son père, un adolescent recueille et élève un bébé pélican qui devient une attraction touristique sur leur petite île grecque. Récit naïf dopé aux bons sentiments. Mise en scène conventionnelle. Rythme inégal. Photographie soignée. Jeu naturel du jeune T. Le Guellec. (sortie en salle: 16 mars 2012)
Olivier Horlait (SUNNY ET L'ÉLÉPHANT) explore, avec en arrière-plan une complicité enfant-animal, une relation père-fils tumultueuse et marquée par le chagrin dans ce film primé au Festival International du Film pour Enfants de Montréal. Si l'ensemble dégage une tendresse et une chaleur indéniables, et que le charme drolatique du pélican opère, le récit, tiré du roman d'Éric Boisset, n'en reste pas moins naïf, voire manichéen. Sans profondeur ni rythme, il s'égare souvent sur la voie du bon sentiment et du cliché. La mise en scène conventionnelle et sans grande imagination tire néanmoins le meilleur parti des magnifiques décors grecs, captés par une photographie lumineuse et très soignée. Dans le rôle du père tout en rudesse, Emir Kusturica manque de nuances. À l'inverse, le jeune Thibault Le Guellec étonne par son naturel et son dynamisme.
Texte : Helen Faradji
Fernand Denis - La Libre Belgique
Même un ordinateur n'oserait pondre pareil scénario, (...) pareilles incohérences.
Nicole Métral - Ciné-Feuilles
On y rit, (...) on s'émerveille, (...) on se laisse prendre par cette histoire d'amitié.
Marie Sauvion - Le Parisien
Cette niaiserie pleine de bonnes intentions ne vaut que par son décor paradisiaque.
Thomas Sotinel - Le Monde
Le degré d'invraisemblance est tel (...) qu'on peut rendre les armes sans honte.
Isabelle Fargette - Le Figaro
Une histoire un peu conventionnelle, certes, mais chaleureuse et charmante.