É.-U. 2011. Comédie de Thomas Bezucha avec Selena Gomez, Katie Cassidy, Leighton Meester. En voyage à Paris avec sa demi-soeur et sa meilleure amie, une jeune Américaine est prise à tort pour une héritière anglaise, ce qui l'amène à vivre des vacances de rêve à Monaco. Bluette sans surprise reposant sur un scénario bancal aux développements artificiels. Réalisation conventionnelle. Rythme soutenu. Jeu grave et juste de L. Meester. (sortie en salle: 1 juillet 2011)
En voyage à Paris avec sa demi-soeur et sa meilleure amie, une jeune Américaine est prise à tort pour une héritière anglaise, ce qui l'amène à vivre des vacances de rêve à Monaco. Bluette sans surprise reposant sur un scénario bancal aux développements artificiels. Réalisation conventionnelle. Rythme soutenu. Jeu grave et juste de L. Meester. (sortie en salle: 1 juillet 2011)
Conçue sur mesure pour la jeune vedette Selena Gomez, cette bluette sans surprise repose sur un scénario bancal aux développements artificiels, avec en prime une petite morale proprette en fin de parcours. Il s'agit d'une comédie bien inoffensive comme il s'en fait treize à la douzaine aux États-Unis, offrant à son public cible de jeunes adolescentes le rêve américain sur un plateau d'argent. Difficile de croire que ce produit usiné soit adapté d'un roman et qu'il soit rédigé par trois scénaristes. Mais une fois passées les images de cartes postales de Paris et Monte Carlo, une fois oubliées les chansons pop obligées, il reste l'excellente complicité entre les trois jeunes comédiennes dont la franche camaraderie sauve l'ensemble de la mièvrerie. La réalisation conventionnelle est également sauvée par un montage au rythme soutenu, qui louvoie habilement entre chaque sous-intrigue sentimentale vécue séparément par les jeunes femmes. Bien que Gomez et Cassidy s'en tirent assez bien, c'est Leighton Meester qui se démarque par son jeu plus grave et plus juste.
Texte : André Caron
Brent Simon - Screen Daily
More than a bit silly and contrived, but so agreeably cast and well executed as to certainly mitigate these shortcomings for its core audience, the film is a pleasant slice of tween-targeted entertainment that should find embrace from fans of THE SISTERHOOD OF THE TRAVELING PANTS, as well as their younger siblings.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
MONTE CARLO ne fait pas (...) appel à l’intelligence, mais ce n’est pas son but. De par sa distribution très «ado», le film n’a pour objectif que de divertir et d’émouvoir. Si tous les clichés habituels (...) sont présents, ils le sont sans affectation ni prétention de donner une leçon. Dans le genre, MONTE CARLO est réussi.
Manohla Dargis - The New York Times
MONTE CARLO is a fairy tale about finding yourself by pretending to be someone else, a Cinderella story for the self-actualization age. It amuses without surprise, and the actresses and scenery deserve better photography. Instead of luxuriating in European art and culture, these pretty Americans wear designer frou-frou and trade chaste kisses with sensitive men.
Aleksi K. Lepage - La Presse
MONTE CARLO [est une] production honnête en ce qu’elle offre très exactement ce qu’elle promet, à savoir du rêve aux fillettes, avec tout ce que cela suppose de vêtements chics, de bijoux de luxe, de princes charmants (...), mais aussi de valeurs fortes (...) [comme] l’honnêteté, l’amitié, l’affirmation de soi.