Fr. 2011. Comédie dramatique de Charlotte de Turckheim avec Lola Dewaere, Victoria Abril, Catherine Hosmalin. Envoyée par son mari en cure d'amaigrissement, une femme se lie d'amitié avec une avocate mince mais triste et une mère de famille obèse, auprès de qui elle apprend à mieux s'assumer. Sujet abordé de front. Dialogues amusants et sentis. Ton tendre mais sans complaisance. Réalisation transparente. Interprétation savoureuse et charismatique des trois vedettes. (sortie en salle: 27 juillet 2012)
Envoyée par son mari en cure d'amaigrissement, une femme se lie d'amitié avec une avocate mince mais triste et une mère de famille obèse, auprès de qui elle apprend à mieux s'assumer. Sujet abordé de front. Dialogues amusants et sentis. Ton tendre mais sans complaisance. Réalisation transparente. Interprétation savoureuse et charismatique des trois vedettes. (sortie en salle: 27 juillet 2012)
Si le scénario de MINCE ALORS! manque parfois de chair, le film de Charlotte de Turkheim (LES ARISTOS) surprend néanmoins par son approche frontale d'un phénomène bien d'actualité: l'obsession de la minceur. Tendre, mais sans complaisance, prenant de nombreux clichés à contrepied (les gros sont forcément drôles, par exemple), l'humoriste, inspirée par son propre combat contre le surpoids, émaille son récit de répliques tantôt vachardes, tantôt crues, toujours vives. Retombant sur des rails prévisibles et manquant de tonus dans son dernier tiers, le film distille malgré tout un message positif, sans toutefois sombrer dans le manuel de croissance personnelle. Sans grande imagination, la mise en scène met surtout en valeur trois formidables et audacieuses comédiennes. Au milieu de véritables curistes, Victoria Abril fait comme toujours preuve d'un dynamisme piquant tandis que Catherine Hosmalin émeut et que Lola Dewaere semble avoir hérité de son illustre père un charisme naturel assez bluffant.
Texte : Helen Faradji
Antoine Duplan - Le Temps
L'image est d'une laideur incomparable, le scénario consiste à enfiler paresseusement des saynètes censément drôles. Le tout est ponctué de mots d'auteur effarants.
Alain Riou - Le Nouvel Observateur
[Le film] résiste à la tentation d’aligner des gags littéralement pesants, et dresse plutôt un tableau amusé mais pertinent des impératifs imposés aux femmes.
Alain Grasset - Le Parisien
Cette comédie s’ouvre sur les angoisses de la jeune, jolie et un peu ronde Nina. (...) On s’amuse devant cette comédie tout en rondeurs. Et ses actrices appétissantes.
Daniel Grivel - Ciné-Feuilles
La réalisatrice oscille longtemps entre comédie et drame (...). Son film est donc bancal; les dialogues sont téléphonés. Au moins, ce n'est pas trop vulgaire.
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
Charlotte de Turckheim évite le rire gras en dépit de situations prévisibles. Une comédie grand public, plus pour les filles, sans prétention artistique.