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Mille Mots (A Thousand Words)

É.-U. 2011. Comédie dramatique de Brian Robbins avec Eddie Murphy, Kerry Washington, Clark Duke. Un agent littéraire verbomoteur et sans scrupules réalise que chaque mot qu'il prononce fait tomber une feuille d'un arbre indien, et qu'à la chute de la dernière, sa mort surviendra. Récit de rédemption archi-usé. Humour bas de gamme. Réalisation peu inspirée, aux envolées oniriques mièvres. Gesticulations d'E. Murphy jamais drôles. Jeu appuyé des autres interprètes. (sortie en salle: 9 mars 2012)

Général
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Mille Mots (A Thousand Words)

Général Général

É.-U. 2011. Comédie dramatique de Brian Robbins avec Eddie Murphy, Kerry Washington, Clark Duke.

Un agent littéraire verbomoteur et sans scrupules réalise que chaque mot qu'il prononce fait tomber une feuille d'un arbre indien, et qu'à la chute de la dernière, sa mort surviendra. Récit de rédemption archi-usé. Humour bas de gamme. Réalisation peu inspirée, aux envolées oniriques mièvres. Gesticulations d'E. Murphy jamais drôles. Jeu appuyé des autres interprètes. (sortie en salle: 9 mars 2012)

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Agent littéraire sans scrupules, Jack McCall tente d'acquérir les droits du nouveau livre du Dr. Sinja, un populaire gourou nouvel âge. Mais ce dernier n'est pas dupe des manoeuvres de son visiteur qui, au cours d'une promenade dans son jardin, s'écorche accidentellement la main sur le tronc d'un arbre indien. Le lendemain, l'imposant végétal se retrouve magiquement transporté dans la vaste cour de la maison de Jack. Revenu de sa surprise, ce dernier réalise avec effroi que le destin de l'arbre et le sien sont maintenant intimement liés. Ce que confirme Dr. Sinja: chaque mot que Jack prononcera ou écrira fera tomber une feuille, et à la chute de la dernière, sa mort surviendra, ainsi que celle de l'arbre. Dès lors, l'agent verbomoteur mesure pour la première fois ses paroles et se tait plus que de raison, ce qui occasionne des conflits avec son épouse et rend encore plus compliquées ses conversations avec sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pas étonnant que ce nouveau film d'Eddie Murphy soit resté trois ans sur les tablettes. Il s'agit en effet d'un récit de rédemption archi-usé, mis en scène sans inspiration par son acolyte Brian Robbins (NORBIT, MEET DAVE), lequel parsème l'ensemble de quelques envolées oniriques mièvres au possible. L'idée de faire taire le volubile Murphy avait pourtant du potentiel. Encore eût-il fallu que celui-ci se montre plus inventif dans ses pantomimes et gesticulations, très rarement drôles. Et pour combler les silences de la vedette, ses partenaires en rajoutent dans le babillage, souvent grossier, la palme revenant à Clark Duke dans le rôle mal écrit de l'assistant souffre-douleur de l'agent égocentrique. Alain Chabat, également coproducteur, ne s'en tire guère mieux à l'occasion d'une courte apparition en client français. En revanche, Ruby Dee émeut dans le rôle de la mère confuse du héros, qui l'aidera pourtant, de manière plutôt touchante, à enrayer la malédiction qui pèse sur lui.

Texte : Louis-Paul Rioux

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