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Memories Corner

Can. 2011. Drame de Audrey Fouché avec Déborah François, Hidetoshi Nishijima, Hiroshi Abe. À l'occasion d'un reportage à Kobe sur les cérémonies commémoratives du tremblement de terre de 1995, une journaliste française découvre la réalité des morts solitaires. Sujet fort desservi par un scénario manquant de consistance. Climat prenant. Mise en scène élégante. Jeu apathique de D. François. (sortie en salle: 11 janvier 2013)

Général
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Memories Corner (Memories Corner)

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Can. 2011. Drame de Audrey Fouché avec Déborah François, Hidetoshi Nishijima, Hiroshi Abe.

À l'occasion d'un reportage à Kobe sur les cérémonies commémoratives du tremblement de terre de 1995, une journaliste française découvre la réalité des morts solitaires. Sujet fort desservi par un scénario manquant de consistance. Climat prenant. Mise en scène élégante. Jeu apathique de D. François. (sortie en salle: 11 janvier 2013)

Genre :
Année :
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Les Films Séville
En janvier 2010, Ada Servier, jeune journaliste française, est envoyée à Kobe pour couvrir les cérémonies commémoratives du tremblement de terre de 1995, dont le terrible bilan s'établit à six mille morts et trois cent mille déplacés. Lors d'une visite au musée local, on lui assigne un interprète, Akira, qui lui permet d'accompagner les membres d'une association rendant visite aux anciens sinistrés. C'est à cette occasion que la jeune femme rencontre Kenji, un ancien journaliste ayant tout perdu lors du sinistre, et qui depuis vit claquemuré dans sa dépression. Si Ada voit immédiatement là l'occasion d'un bon sujet, elle va également découvrir au contact de Kenji une réalité méconnue, celle des "kodoku shi", les morts solitaires. Mais cette rencontre va encore la forcer à affronter ses propres démons, ceux qu'elle pensait fuir en faisant ce voyage au Japon.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour sa première réalisation, coproduite avec le Canada, la Française Audrey Fouché impressionne par la qualité et la maîtrise de sa mise en scène élégante et poétique, sobre et inspirée. Entretenant au moyen d'ellipses habiles un mystère intrigant autour de ses personnages, Fouché forge une atmosphère prenante, grâce à une photographie aux teintes froides et hypnotiques. À l'inverse, l'auteure ne parvient pas à donner chair à son scénario plutôt éparpillé et mal rythmé, qui veut faire la lumière sur une réalité peu abordée au cinéma - celle des survivants de séismes. Mais c'est peut-être encore la composition de Déborah François (LA TOURNEUSE DE PAGES), apathique et manquant singulièrement d'énergie, qui vient couper les ailes de ce premier essai mélancolique à la délicatesse fragile.

Texte : Helen Faradji

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