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Marge de manoeuvre (Margin Call)

É.-U. 2011. Drame de J.C. Chandor avec Kevin Spacey, Paul Bettany, Jeremy Irons. Dans une banque d'investissement de Wall Street, les trente-six heures précédant le début de la crise financière de 2008. Récit audacieux, traité sous un angle humaniste. Structure artificielle, quasi théâtrale. Réalisation léchée. Baisses de rythme. Distribution relevée. (sortie en salle: 11 novembre 2011)

Général
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Marge de manoeuvre (Margin Call)

Général Général

É.-U. 2011. Drame de J.C. Chandor avec Kevin Spacey, Paul Bettany, Jeremy Irons.

Dans une banque d'investissement de Wall Street, les trente-six heures précédant le début de la crise financière de 2008. Récit audacieux, traité sous un angle humaniste. Structure artificielle, quasi théâtrale. Réalisation léchée. Baisses de rythme. Distribution relevée. (sortie en salle: 11 novembre 2011)

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Automne 2008. Expert en gestion de risque dans une banque d'investissement de Wall Street, Eric Dale est brutalement congédié, à l'instar de 80% des employés de son service. Avant de quitter l'immeuble, il remet à son protégé, le jeune Peter Sullivan, une clé USB contenant le dossier sur lequel il travaillait ce matin-là. Le soir venu, Peter examine ledit dossier et, à la suite de différents calculs, en déduit que la firme détient une quantité inquiétante de produits financiers toxiques, liés à la spéculation sur le marché immobilier. Peter fait alors venir d'urgence son superviseur, le fantasque Will Emerson. En voyant les conclusions obtenues par son jeune employé, le cadre s'empresse de contacter son directeur, Sam Rogers, qui a passé la soirée chez le vétérinaire auprès de son chien mourant. Ébranlé à son tour par les découvertes de Peter, Sam convoque une réunion exceptionnelle des cadres supérieurs de la firme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de J.C. Chandor joue d'audace en racontant de l'intérieur la genèse de la pire crise économique de l'histoire, au risque d'humaniser les responsables de ce gâchis pourtant évitable, devenus aujourd'hui les cibles principales des manifestants du mouvement "Occupy Wall Street". Dicté par la parole, et en particulier un jargon financier plus ou moins simplifié pour le profane, le film adopte une structure plutôt artificielle, voire quasi théâtrale, qui favorise les dialogues intimistes ou intimidants dans les diverses pièces des bureaux de la firme et sur le toit du gratte-ciel new-yorkais. Du coup, la mise en scène léchée, presque clinique, accuse quelques baisses de rythme. Néanmoins, le film parvient à captiver, surtout grâce à sa distribution très relevée. Jeremy Irons s'impose avec aisance dans le rôle du pdg tout-puissant et totalement cynique, aux côtés du nuancé Kevin Spacey dans celui d'un des rares cadres de la banque encore doté d'un sens moral.

Texte : Louis-Paul Rioux

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