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Les Révoltés de l'île du diable (Kongen av Bastoy)

Norv. 2011. Drame social de Marius Holst avec Benjamin Helstad, Trond Nilssen, Stellan Skarsgard. À l'hiver 1915 sur une île norvégienne, une révolte secoue un centre correctionnel pour mineurs. Évocation d'une page d'histoire choquante. Scénario aux enjeux connus intelligemment exploités. Réalisation au point. Interprètes d'un naturel convaincant. (sortie en salle: 10 février 2012)

13 ans +
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Les Révoltés de l'île du diable (Kongen av Bastoy)

13 ans + 13 ans +

Norv. 2011. Drame social de Marius Holst avec Benjamin Helstad, Trond Nilssen, Stellan Skarsgard.

À l'hiver 1915 sur une île norvégienne, une révolte secoue un centre correctionnel pour mineurs. Évocation d'une page d'histoire choquante. Scénario aux enjeux connus intelligemment exploités. Réalisation au point. Interprètes d'un naturel convaincant. (sortie en salle: 10 février 2012)

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Norvège, hiver 1915. Construit sur une île isolée, le centre correctionnel Bastoy accueille des mineurs s'étant rendus coupables de petits délits où ayant eu le malheur de devenir orphelins. Erling, 17 ans, aurait pour sa part commis un homicide, une rumeur que le principal intéressé ne tente pas de dissiper. Dès son arrivée à Bastoy, l'adolescent entre en conflit avec le directeur de l'établissement qui favorise un régime de terreur et s'adonne à diverses malversations. De son côté, Braaten, l'assistant de ce dernier, ne se gêne pas pour abuser sexuellement de certains jeunes. Quand Erling s'en aperçoit, il confronte Olav, un codétenu chargé de maintenir la discipline. Mettant en jeu sa libération prochaine, Olav prévient le directeur. En vain, puisque Braaten demeure en fonction. Indigné, Erling incite ses compagnons d'infortune à se révolter.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tantôt régi par les rouages d'un drame carcéral classique à la ESCAPE FROM ALCATRAZ et THE SHAWSHANK REDEMPTION, tantôt teinté du naturalisme troublant d'un MAGDALENE SISTERS, cette évocation d'une page choquante de l'histoire de la Norvège repose sur un scénario aux enjeux certes connus, mais intelligemment exploités. La réalisation de Marius Holst est au point, de concert avec une direction photo privilégiant une lumière blafarde glacée, qui permet au spectateur de ressentir l'humidité et le froid qui étreignent ces pauvres jeunes gens. Lesquels sont interprétés, avec un naturel très convaincant, par une troupe d'acteurs non professionnels, dont plusieurs ont déjà séjourné dans des centres correctionnels. Très à l'aise parmi ceux-ci, Stellan Skarsgard (BREAKING THE WAVES, THE GIRL WITH THE DRAGON TATTOO) privilégie un jeu tout en retenue, qui rend encore plus monstrueux le personnage du directeur.

Texte : François Lévesque

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