É.-U. 2011. Comédie fantaisiste de James Bobin avec Jason Segel, Amy Adams, Chris Cooper. Un admirateur des Muppets planifie avec les marionnettes un spectacle visant à amasser l'argent nécessaire pour empêcher un vil entrepreneur de s'emparer de leur théâtre. Scénario imaginatif, détournant les clichés avec un humour rafraîchissant. Personnages fort attachants. Réalisation colorée et pimpante. Interprétation d'un fol enthousiasme. (sortie en salle: 23 novembre 2011)
Un admirateur des Muppets planifie avec les marionnettes un spectacle visant à amasser l'argent nécessaire pour empêcher un vil entrepreneur de s'emparer de leur théâtre. Scénario imaginatif, détournant les clichés avec un humour rafraîchissant. Personnages fort attachants. Réalisation colorée et pimpante. Interprétation d'un fol enthousiasme. (sortie en salle: 23 novembre 2011)
Absents du grand écran depuis MUPPETS IN SPACE en 1999, les attachants pantins créés par Jim Henson reviennent en grande forme dans cette délicieuse comédie, qui doit beaucoup au scénario inventif et gorgé d'autodérision de Jason Segel et Nicholas Stoller (FORGETTING SARAH MARSHALL). Recourant volontiers aux clichés les plus éculés - la course contre la montre pour contrer les plans d'un promoteur véreux, la reconstitution d'un groupe aujourd'hui disséminé, les rancoeurs perdurant entre certains membres, la peur de l'engagement d'un adolescent attardé, etc. -, le récit les détourne tous avec un humour rafraîchissant. Notamment lors d'un numéro musical désopilant montrant comment Gary et Walter résolvent leurs crises identitaires respectives. Surtout connu pour son travail à la télévision avec l'iconoclaste Sacha Baron Cohen ("Da Ali G Show", "Borat"), James Bobin signe une réalisation colorée, pimpante, qui respecte parfaitement l'esprit fantaisiste très particulier des Muppets. Segel, Amy Adams et Jack Black se prêtent au jeu avec un fol enthousiasme, mais c'est le vétéran Chris Cooper qui étonne le plus, avec une prestation exubérante à souhait.
Texte : Louis-Paul Rioux
Rick Groen - The Globe and Mail
Several tunes, umpteen cameo appearances, scores of lame jokes and much up-beat sentimentalizing later, the throngs on the Hollywood streets are cheering wildly, but this old man in the gallery remains unconvinced. The Muppet charm (...) is gone here.
Tim Grierson - Screen Daily
(...) Bobin and his writers do an excellent job of addressing The Muppets’ seeming irrelevance head-on, first through self-deprecating humour and then later by firmly suggesting (...) these lovable hand-puppets’ idealism is something we need now more than ever.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Ce n’est jamais facile d’adapter (...) une émission de télévision culte. LES MUPPETS (...) a le ton juste et reprend quasiment tous les éléments attendus par les admirateurs. Seuls bémols: le côté « fifties » de Gary et Mary m’a un peu dérangé.
Sonia Sarfati - La Presse
Le scénario (...) utilise avec le panache requis ce qui a fait la signature des marionnettes culte: un humour naïf (...), enrobé d’innocence et de charme (...); de grands numéros musicaux (...); une façon hilarante de briser le quatrième mur; et un méchant plus grand que nature.
Manon Dumais - Voir
S’il y a des numéros (...) hilarants, (...) [LES MUPPETS] comporte bien des scènes embarrassantes pour les acteurs, (...) en plus de souffrir d’un rythme déficient. Plusieurs célébrités (...) viennent faire leur tour, histoire de rejoindre le plus large public possible.