Fr. 2011. Drame policier de Olivier Marchal avec Gérard Lanvin, Tcheky Karyo, Dimitri Storoge. Un ex-caïd vient en aide à un vieil ami truand, avec qui il se remémore leurs exploits criminels alors qu'ils formaient ensemble le gang des Lyonnais. Adaptation libre de l'autobiographie d'Edmond Vidal. Intrigue solide prônant l'amitié et le sens de l'honneur. Réalisation dynamique. Montage habile. Rythme soutenu. Forte présence de G. Lanvin.
Un ex-caïd vient en aide à un vieil ami truand, avec qui il se remémore leurs exploits criminels alors qu'ils formaient ensemble le gang des Lyonnais. Adaptation libre de l'autobiographie d'Edmond Vidal. Intrigue solide prônant l'amitié et le sens de l'honneur. Réalisation dynamique. Montage habile. Rythme soutenu. Forte présence de G. Lanvin.
Polar à l'ancienne, dans le style de ceux qu'auraient pu tourner Gabin ou Delon dans les années 1960 ou 70, LES LYONNAIS est une adaptation libre de l'autobiographie d'Edmond Vidal, mêlant habilement faits authentiques (le passé) et fiction (le présent). En effet, si l'ex-truand a bien fait partie du célèbre gang des Lyonnais entre 1967 et 1977, il est aujourd'hui définitivement retiré des affaires et toutes les actions récentes qu'on lui prête dans le film ont été imaginées par les coscénaristes Olivier Marchal et Edgar Marié. Prônant l'amitié et le sens de l'honneur, l'intrigue s'avère solide et sans temps morts. La réalisation de Marchal (MR73) est dynamique, tandis que le montage, construit autour d'une succession de flashs-back, se révèle fluide. Gueule burinée à la fois sobre et intimidante, Gérard Lanvin (CAMPING) impose sa forte présence, bien secondé par Tchéky Karyo et Daniel Duval.
Texte : Olivier Lefébure
Jacques Mandelbaum - Le Monde
Une pincée de Coppola (...), une touche de Scorsese (...), un zest d'Arcady (...), un bout de Becker (...). Il y [manque] (...) l'essentiel: l'inventivité et la pérennité d'un style [Melville].
Jacques Morice - Télérama
Pas de musique envahissante comme dans MR73, des actions qui s'enchaînent vite, des dialogues là où il faut. Par moments, le film rappelle par sa sécheresse le MESRINE de Richet.
Christophe Carrière - L'Express
Avec cette histoire vraie (...), Marchal perpétue la lignée des (...) Verneuil et (...) Corneau. Le bal des voyous a de l'allure, surtout dans les flash-back consacrés à la jeunesse de Vidal.
Arnaud Schwartz - La Croix
Si le réalisateur joue avec le folklore du "code d'honneur", c'est moins par soumission aux règles du genre ou désir de glorification que pour faire naître une intéressante réflexion morale.
Hubert Lizé - Le Parisien
Fasciné par les voyous à l'ancienne et les histoires d'hommes, Olivier Marchal (...) réussit son film le plus abouti, sans doute parce qu'il s'éloigne de ses fantômes de policiers dépressifs.