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Les Fleurs de la guerre (Jin ling shi san chai)

Chin. 2011. Drame de Zhang Yimou avec Christian Bale, Ni Ni, Zhang Xinyi. Un embaumeur américain se fait le protecteur d'un groupe d'écolières et de prostituées durant le siège de Nanjing par l'armée japonaise en 1937. Spectacle de propagande superficiel et complaisant. Approche hyper-stylisée de la guerre. Effets de style grandiloquents. Acteurs convaincants. (sortie en salle: 24 février 2012)

13 ans + (violence)
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Les Fleurs de la guerre (Jin ling shi san chai)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Chin. 2011. Drame de Zhang Yimou avec Christian Bale, Ni Ni, Zhang Xinyi.

Un embaumeur américain se fait le protecteur d'un groupe d'écolières et de prostituées durant le siège de Nanjing par l'armée japonaise en 1937. Spectacle de propagande superficiel et complaisant. Approche hyper-stylisée de la guerre. Effets de style grandiloquents. Acteurs convaincants. (sortie en salle: 24 février 2012)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Heng Liu
D'après le roman de Geling Yan
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Envoyé à Nanjing en 1937 pour procéder à l'inhumation d'un prêtre, l'embaumeur américain John Miller se retrouve dans la ligne de feu de l'armée impériale japonaise, qui fait main basse sur la ville. En compagnie d'écolières qu'il a prises sous sa protection, il trouve refuge dans l'église catholique jouxtant le pensionnat où celles-ci sont inscrites. Mais les combats s'intensifient autour du lieu sacré, bientôt investi par une douzaine de prostituées chassées de leur bordel. Les tensions vives entre les fillettes et ces femmes de petite vertu ajoutent à l'angoisse du siège, tenu par des soldats ivres de violence qui utilisent le viol comme arme de guerre. Lorsque le colonel Hasegawa finit par pénétrer dans l'église pour demander aux fillettes de chanter pour lui le lendemain soir, une lueur d'espoir s'allume. Mais dans ce contexte de guerre, seul l'apprentissage de la solidarité entre ces deux générations de femmes pourra réellement faire une différence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

FLOWERS OF WAR fait se croiser l'intérêt du Chinois Zhang Yimou pour la condition des femmes (ÉPOUSES ET CONCUBINES, QIU JU UNE FEMME CHINOISE) avec les productions hyper-stylisées et à grand déploiement dont le cinéaste s'est fait le spécialiste depuis HERO et LE SECRET DES POIGNARDS VOLANTS. À coups de ralentis pompeux et d'images d'Épinal, la seconde guerre sino-japonaise (déjà évoquée dans NANKIN, LA CITÉ DE LA VIE ET DE LA MORT de Lu Chuan) et ses répercussions tragiques prennent devant sa lentille les allures d'un spectacle de propagande manichéen, d'une violence inouïe, esthétisée avec un goût douteux. Plus attentif aux froufrous de ses ravissantes actrices qu'à la réalité qu'il dépeint, Zhang manque de précision et de justesse dans sa mise en scène, dont le rythme s'avère souvent saccadé. Malgré l'investissement entier de Christian Bale et de Ni Ni, le film ne parvient jamais à atteindre la dimension épique nécessaire pour convaincre, impressionner ou émouvoir.

Texte : Helen Faradji

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