É.-U. 2011. Comédie dramatique de Alexander Payne avec George Clooney, Shailene Woodley, Amara Miller. Alors que son épouse est plongée dans un coma irréversible, un avocat de Hawaï apprend qu'elle avait une liaison. Réflexion douce-amère sur le sens de l'attachement. Dialogues intelligents et naturels. Mise en scène parfaitement contrôlée. Jeu en demi-teintes de G. Clooney. (sortie en salle: 25 novembre 2011)
Alors que son épouse est plongée dans un coma irréversible, un avocat de Hawaï apprend qu'elle avait une liaison. Réflexion douce-amère sur le sens de l'attachement. Dialogues intelligents et naturels. Mise en scène parfaitement contrôlée. Jeu en demi-teintes de G. Clooney. (sortie en salle: 25 novembre 2011)
La toxicomane qui se demande si elle avorte ou non (CITIZEN RUTH). Le prof raté qui tente de freiner l'ascension d'une élève ambitieuse (ELECTION). Le veuf qui veut empêcher sa fille d'épouser un pauvre type (ABOUT SCHMIDT). Un aspirant écrivain en fuite dans les vignobles (SIDEWAYS). Tous les antihéros ordinaires et sympathiques des productions antérieures d'Alexander Payne se profilent d'une manière ou d'une autre dans ce film-somme portant sur le sens de l'attachement, que ce soit à un conjoint, à ses enfants ou à la terre de ses ancêtres. THE DESCENDANTS n'accuse, sur le plan du fond, aucun excès de pathos et sur celui de la forme, aucune afféterie. La mise en scène est à la fois souple et invisible alors que tout du long, Payne se révèle parfaitement en contrôle du médium et de son art. Et comme d'habitude, ses dialogues parviennent à être à la fois intelligents et naturels. L'interprétation en demi-teintes de George Clooney figure d'ores et déjà parmi ses meilleures en carrière. Toute la distribution est formidable, à l'instar du décor hawaïen, plutôt inusité par ailleurs.
Texte : François Lévesque
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
L’histoire est (...) banale. Or, comme dans MONSIEUR SCHMIDT, Alexander Payne sait montrer toutes les nuances de ses personnages, (...) leurs doutes et leurs émotions. (...) Clooney est savoureux en père inquiet, en mari furieux et en homme qui assume ses responsabilités.
Odile Tremblay - Le Devoir
Le happy end est prévisible, mais charmant. Alexander Payne, en adaptant ce roman de Kaui Hart Hemmings, sort de l'ironie pure, ce qui déroutera une partie de ses admirateurs, mais il enrichit aussi son registre d'une part d'humanité qui lui confère une lumière.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
Though it frequently verges on being too cute, generous helpings of irony elevate THE DESCENDANTS above your typical Hollywood fare, while sticking to its basic tenets. It’s a feel-good film that doesn’t beat you over the head, but charms in increments.
Marc-André Lussier - La Presse
Truffé d’irrésistibles touches d’humour, (...) LES DESCENDANTS marque (...) un sommet dans la carrière d’Alexandre Payne. (...) Dans le rôle de cet homme vulnérable (...), [Clooney] propose une composition sobre et nuancée, l’une des plus vibrantes de sa carrière.
Manon Dumais - Voir
En filigrane se dessine le portrait d’un homme pétri de contradictions, fier de ses ancêtres alors qu’il s’intéresse peu à sa propre descendance (...). King n’a rien d’un héros et c’est ce qui fait de lui un être imparfait profondément attachant comme seul Payne sait en créer.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un film un peu bourgeois, mais l'humour et l'intelligence avec laquelle le cinéaste traite son sujet font de cette comédie dramatique une oeuvre rafraîchissante. Clooney offre peut-être la meilleure performance de sa carrière.
J'attribue à ce film la Cote