É.-U. 2011. Film d'animation de John Lasseter, Brad Lewis . À l'occasion d'un rallye automobile international auquel prend part son meilleur ami bolide, une remorqueuse maladroite est prise pour un agent secret par une voiture espionne. Suite ambitieuse. Intrigue bavarde et dispersée émaillée de bons moments. Technique et trouvailles graphiques excellentes. Baisses de régime. Réalisation fluide. (sortie en salle: 24 juin 2011)
À l'occasion d'un rallye automobile international auquel prend part son meilleur ami bolide, une remorqueuse maladroite est prise pour un agent secret par une voiture espionne. Suite ambitieuse. Intrigue bavarde et dispersée émaillée de bons moments. Technique et trouvailles graphiques excellentes. Baisses de régime. Réalisation fluide. (sortie en salle: 24 juin 2011)
Cette suite ambitieuse se déploie sur un canevas beaucoup plus vaste que celui de l'original. Ainsi, le petit bled américain est remplacé par trois métropoles étrangères recréées avec faste et un sens appréciable du détail. Hélas, bien qu'émaillée de bons moments, l'intrigue s'éparpille. Après un prologue électrisant en haute mer, le scénario verbalise parfois lourdement les nombreux enjeux dramatiques (l'importance de l'amitié, l'acceptation de soi, etc.) traités sans grande originalité. Le scénariste Ben Queen (PROXIMITY) a par ailleurs du mal à équilibrer le temps écran entre Flash, vedette du premier opus, et Mater, personnage secondaire devenu héros de celui-ci. Les va-et-vient entre les deux récits donnent lieu à de nombreuses baisses de régime, tout comme l'ajout d'une trame sentimentale sous-alimentée. Cela dit, CARS 2 met en avant une technique et des trouvailles graphiques d'excellente tenue. John Lasseter (TOY STORY) cosigne avec le nouveau venu Brad Lewis une réalisation très fluide, mais qui souffre néanmoins de la comparaison avec d'autres productions plus réussies du studio Pixar.
Texte : François Lévesque
François Lévesque - Le Devoir
Sur le plan visuel, BAGNOLES 2 fourmille de trouvailles graphiques amusantes et jouit d'une technique remarquable. Le rythme en dents de scie (...) nuit par contre considérablement à la cohésion de l'ensemble. Une trame sentimentale développée à la va comme je te pousse déçoit en outre autant que le dénouement laisse songeur.
Cédric Bélanger - Le Journal de Montréal
(...) Pixar a mis le paquet visuellement avec une infographie à couper le souffle. (...) On reprochera la morale un peu trop appuyée sur l’importance de l’amitié, qui sonne prêchi-prêcha, de même qu’une intrigue qui pourrait perdre par moments les plus petits. Mais, en général, les gens de Pixar ont réussi le défi d’offrir aux BAGNOLES une suite qui tient la route.
Joseph Belanger - Hour Community
CARS 2 is a ton more fun than its predecessor, as it follows the best thing about the franchise, tow-truck Mater (Larry the Cable Guy), through a mistaken-identity spy caper. It never reaches the true greatness that most Pixar pictures achieve but by speeding up the action, Pixar revs up for some much-needed excitement.
Sonia Sarfati - La Presse
Si le film est une totale réussite sur le plan de l'animation, il sème, au cours de ses innombrables courses automobiles, ce qui fait l'âme de [Pixar]: ses histoires originales et riches en émotion s'adressant aux enfants et aux adultes. Cet art du conteur fait défaut dans ce récit d’espionnage trop long et confus (...), où les rebondissements amuseront les petits sans faire vibrer les plus grands.
Manon Dumais - Voir
Une fois de plus, John Lasseter en jette plein la vue avec d'époustouflantes courses automobiles (...). Plus encore que les courses et les péripéties loufoques de Mater, ce sont les magnifiques paysages et décors qui raviront l'oeil du spectateur par leur richesse de détails et de couleurs.