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Le Tableau

Fr. 2011. Film d'animation de Jean-François Laguionie . Dominés par ceux qui sont complétés, des personnages inachevés d'un tableau se promènent de toile en toile en quête du peintre qui les a imaginés, afin qu'il répare cette injustice. Récit imaginatif sur la lutte des classes et la fonction de l'art. Quelques redondances. Illustration très colorée. Nombreuses références picturales. Animation traditionnelle de qualité supérieure. (sortie en salle: 1 mars 2013)

Général
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Le Tableau (Le Tableau)

Général Général

Fr. 2011. Film d'animation de Jean-François Laguionie .

Dominés par ceux qui sont complétés, des personnages inachevés d'un tableau se promènent de toile en toile en quête du peintre qui les a imaginés, afin qu'il répare cette injustice. Récit imaginatif sur la lutte des classes et la fonction de l'art. Quelques redondances. Illustration très colorée. Nombreuses références picturales. Animation traditionnelle de qualité supérieure. (sortie en salle: 1 mars 2013)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Axia Films
Dans un tableau laissé en plan par un peintre, trois clans de personnages s'affrontent. Bien installés dans leur château, les Toupins sont achevés et dominent les Pafinis, à qui il manque des couleurs, et les Reufs, encore à l'état de croquis. Ramo, un Toupin idéaliste follement amoureux de la Pafinie Claire, veut mettre un terme à cette domination implacable. En compagnie de Lola, une intrépide Pafinie, et Plume, un Reuf pleurant encore la destruction de son meilleur ami, Ramo se promène de toile en toile, en quête de l'artiste qui les a imaginés, afin qu'il répare cette injustice.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ancien collaborateur du célèbre cinéaste d'animation Paul Grimault (LE ROI ET L'OISEAU), le septuagénaire Jean-François Laguionie offre avec LE TABLEAU une vision poétique de son premier métier, celui d'artiste-peintre. Son récit imaginatif et coloré, parfois redondant toutefois, est dominé par deux grands thèmes: la lutte des classes et la fonction de l'art dans la société. Le propos peut toucher un public de tous les âges, autant sensible aux ravages de la discrimination qu'aux splendeurs visuelles déployées tout au long du film. Même si le cinéaste fait quelques incursions du côté de l'animation en 3D et des prises de vues réelles, il a résolument opté pour une technique plus traditionnelle mais non pas moins inspirée. Le résultat est splendide, émouvant, d'une exécution méticuleuse et fourmillant de références picturales à de grands peintres, dont Picasso et Modigliani.

Texte : André Lavoie

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