É.-U. 2011. Comédie sentimentale de Gavin Wiesen avec Freddie Highmore, Emma Roberts, Michael Angarano. À l'approche de la graduation, un adolescent fataliste s'éprend d'une consoeur aux intentions ambiguës. Récit charmant construit autour d'un protagoniste fascinant. Quelques facilités. Réalisation concertée. Interprétation sensible de F. Highmore. (sortie en salle: 17 juin 2011)
À l'approche de la graduation, un adolescent fataliste s'éprend d'une consoeur aux intentions ambiguës. Récit charmant construit autour d'un protagoniste fascinant. Quelques facilités. Réalisation concertée. Interprétation sensible de F. Highmore. (sortie en salle: 17 juin 2011)
La principale force de ce charmant récit d'apprentissage tient à la fascination qu'exerce son personnage principal sur le spectateur. On sait gré à Gavin Wesen, qui signe ici son premier long métrage, d'avoir privilégié la nuance, tant du côté des personnages, ni noirs, ni blancs, que de celui des relations. Par exemple, l'intrigue sentimentale ne suit pas le chemin habituel, bien qu'elle débouche sur un dénouement un brin banal. De la même manière, le peintre mentor ne devient jamais le veule faux frère attendu. Certes, la mise en place du volet familial apparaît plaquée et le personnel empathique de l'école semble trop beau pour être vrai. Concertée, la réalisation épouse les différents états du héros, avec une caméra tantôt nerveuse, tantôt contemplative, toujours au diapason. Wiesen tire de sa distribution bigarrée un jeu sobre et d'une belle justesse. Dans le rôle principal, Freddie Highmore (FINDING NEVERLAND, CHARLIE AND THE CHOCOLATE FACTORY) confirme que sa grande sensibilité d'acteur ne s'est pas évanouie avec l'enfance.
Texte : François Lévesque
François Lévesque - Le Devoir
Il y a de bonnes choses dans THE ART OF GETTING BY, à commencer par la courbe atypique qu'opère la trame sentimentale. (...) Gavin Wiesen, qui signe un premier long métrage plutôt prometteur, met en place des figures archétypales dans des situations qui le sont (...) aussi, comme pour affirmer sa connaissance des codes du genre pour mieux les détourner par la suite.
Aleksi K. Lepage - La Presse
(...) ce film, mignon, gentil et amusant, n’est au fond, malgré l’évidente prétention (...) [de] Gavin Wiesen (...) de faire marginal, que le calque léché, faussement profond, d’une de ces innombrables productions américaines pour l’édification des jeunesses récalcitrantes. (...) Rien de trop neuf, rien de trop punk.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
(...) Gavin Wiesen’s debut feature THE ART OF GETTING BY, is a well-intentioned but uneven affair. Lofty in its ambition, and clumsy in its execution, it remains a charming tale of a talented slacker who learns to get involved in his own life.
Isabelle Hontebeyrie - Ici Week-End / 24 heures
Si on peut reprocher la fin à l'eau de rose (...), on apprécie l'intelligence du propos, les portraits des adultes qui font mouche, ainsi que la description de la vie de ces adolescents autonomes trop vite qui n'ont rien d'exceptionnel à attendre de la vie.
Roxane Hudon - Mirror
It would be an understatement to say that an abundance of great coming-of-age films have been made, and Wiesen definitely took a risk trying to make a memorable one with his directorial debut, but unfortunately, everything about this is a bit botched and predictable.
Guillaume Fournier - Voir
(...) [THE ART OF GETTING LIFE] aborde la question des premières relations sentimentales avec sérieux, intelligence et empathie, (...) [et] se dévoile comme un grand cri d'amour adressé à la ville de New York. (...) Freddie Highmore (...) tient la vedette du film avec efficacité grâce à une composition qui allie fragilité et naïveté.