É.-U. 2011. Comédie fantaisiste de Frank Coraci avec Kevin James, Rosario Dawson, Leslie Bibb. Les animaux d'un zoo de Boston utilisent la parole et des comportements humains pour aider leur bien-aimé gardien à reconquérir la femme de sa vie. Récit à la prémisse farfelue mais au potentiel vite épuisé. Amas de clichés. Humour primaire. Un certain savoir-faire technique. Interprétation débonnaire. (sortie en salle: 8 juillet 2011)
Les animaux d'un zoo de Boston utilisent la parole et des comportements humains pour aider leur bien-aimé gardien à reconquérir la femme de sa vie. Récit à la prémisse farfelue mais au potentiel vite épuisé. Amas de clichés. Humour primaire. Un certain savoir-faire technique. Interprétation débonnaire. (sortie en salle: 8 juillet 2011)
Difficile de croire que cinq scénaristes, dont l'acteur Kevin James, ont planché sur ZOOKEEPER. La seule abondance qu'on y retrouve est celle des clichés, particulièrement sur le romantisme, où les violons ont été remplacés par les guitares des mariachis. Faire parler des animaux et établir le dialogue avec les humains constitue certes une prémisse amusante, permettant ainsi à Frank Coraci (CLICK, THE WEDDING SINGER) de déployer un certain savoir-faire technique. Mais l'artifice s'essouffle très rapidement faute de subtilité, toute la démarche étant plombée par un humour potache et des situations grotesques. Il s'agit surtout d'ingrédients au service de la personnalité comique de Kevin James, rompu à l'art des cascades ratées et des pirouettes disgracieuses. Tout cela ne fait malheureusement pas une comédie efficace malgré le bon vouloir des interprètes, plus sympathiques qu'inspirés.
Texte : André Lavoie
Jennie Punter - The Globe and Mail
(...) ZOOKEEPER is a predictable pile of doo-doo. For starters the movie doesn’t even have a decent animal poo joke. (...) Sure, this movie is pure fantasy but as family fare it has several elements that many will find irresponsible.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
ZOOKEEPER smells like the monkey house before cleaning time. All of a piece in that it's dreadful in every respect, this archly mirthless comedy about a sad sack Dr. Dolittle plainly covets the NIGHT AT THE MUSEUM audience keen for more institutional after hours fantasy.
André Lavoie - Le Devoir
(...) il ne suffit pas de gesticuler devant une caméra pour provoquer le rire. Avec si peu de mots d'esprit en bouche, avec un romantisme sirupeux à la clé (...), le spectateur n'a qu'une seule envie, celle de trouver la sortie de ce zoo où les plus bêtes ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
Jane Stevenson - Le Journal de Montréal
La prémisse est amusante et contient beaucoup de scènes comiques physiques (...). Malheureusement, tout cela tombe rapidement. Les coupables? Un scénario lamentable (...) [et] le manque flagrant de chimie entre l’aimable Kevin James et Leslie Bibb, mannequin devenue actrice.
Stéphanie Vallet - La Presse
Entre les blagues scatologiques et les poursuites interminables, la scène la plus absurde du film reste celle de la virée de Griffin et [du] (...) gorille dans un bar (...). LE GARDIEN DU ZOO, c’est avant tout de l’humour pour adultes dans un film pour enfants, le tout enrobé dans un scénario déjà vu et moralisateur.