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Le Dernier Refuge (The Day)

É.-U. 2011. Science-fiction de Douglas Aarniokoski avec Shawn Ashmore, Ashley Bell, Shannyn Sossamon. Dans un monde post-apocalyptique, cinq survivants ayant trouvé refuge dans une maison abandonnée sont attaqués par des cannibales. Récit classique reconduisant tous les clichés du genre. Réalisation technique compétente. Photographie soignée. Interprétation satisfaisante.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Le Dernier Refuge (The Day)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 2011. Science-fiction de Douglas Aarniokoski avec Shawn Ashmore, Ashley Bell, Shannyn Sossamon.

Dans un monde post-apocalyptique, cinq survivants ayant trouvé refuge dans une maison abandonnée sont attaqués par des cannibales. Récit classique reconduisant tous les clichés du genre. Réalisation technique compétente. Photographie soignée. Interprétation satisfaisante.

Dans un monde post-apocalyptique, cinq survivants, Adam, Rick, Henson, Shannon et Mary, courent à travers la campagne, à la recherche d'une terre d'accueil où ils pourraient s'établir. Fatigués, ils trouvent refuge dans une maison abandonnée où ils espèrent pouvoir se reposer quelques heures. Mais celle-ci a été piégée par d'autres survivants qui pratiquent le cannibalisme. Pendant que les deux jeunes femmes chassent dans les bois aux alentours, le piège se referme sur les trois hommes et Rick est tué. Après avoir réussi à éliminer le premier groupe d'assaillants, les quatre compagnons d'infortune se barricadent dans la maison et se préparent au combat.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans sa première partie, cette production fauchée mais ambitieuse fait irrésistiblement penser à THE ROAD de John Hillcoat, avec ses héros traçant la route dans une nature désolée filmée dans de belles teintes grises. Mais dès l'arrivée des personnages au refuge, le road movie se transforme en huis clos à la NIGHT OF THE LIVING DEAD, la tension en moins. Le récit convenu reproduit alors tous les clichés du genre, en plus de manquer de rigueur. Ainsi, les relations entre les différents protagonistes sont trop peu développées et certaines de leurs réactions laissent perplexes. Par ailleurs, les "méchants" anonymes n'inspirent aucune frayeur. Si la réalisation technique se révèle compétente, le traitement sobre et minimaliste trahit plus l'économie de moyens qu'un réel parti pris artistique. Dominée par Ashley Bell, l'interprétation est globalement satisfaisante.

Texte : Olivier Lefébure

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