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Le Chaperon rouge (Red Riding Hood)

É.-U. 2011. Drame fantastique de Catherine Hardwicke avec Amanda Seyfried, Gary Oldman, Shiloh Fernandez. Au Moyen-Âge, une jeune villageoise tente de découvrir l'identité du loup-garou qui a tué sa soeur. Production boiteuse au scénario truffé d'illogismes. Dialogues affligeants. Effets de suspense ridicules. Interprétation affectée. (sortie en salle: 11 mars 2011)

13 ans +
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Le Chaperon rouge (Red Riding Hood)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2011. Drame fantastique de Catherine Hardwicke avec Amanda Seyfried, Gary Oldman, Shiloh Fernandez.

Au Moyen-Âge, une jeune villageoise tente de découvrir l'identité du loup-garou qui a tué sa soeur. Production boiteuse au scénario truffé d'illogismes. Dialogues affligeants. Effets de suspense ridicules. Interprétation affectée. (sortie en salle: 11 mars 2011)

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Valerie aime Peter depuis l'enfance. Sourde à ses désirs, sa mère vient d'arranger un mariage avantageux avec Henry, le fils forgeron d'une famille aisée de leur village médiéval. Valerie n'a guère le temps de s'apitoyer sur son sort puisque sur les entrefaites, sa soeur est tuée par le loup-garou qui rôde depuis toujours autour de leur village. Le monstre, qui s'était jusqu'à présent contenté d'animaux pour se nourrir, s'en prend désormais aux paysans. Appelé en renfort par le curé local, le père Solomon s'amène avec son armée personnelle et, rapidement, met en place un tribunal inquisitoire. Au cours d'une attaque sanglante, Valerie se retrouve face à la bête qui, à sa grande surprise, l'épargne et s'adresse à elle. Accusée de sorcellerie, la jeune fille est bientôt condamnée à servir d'appât. Malgré la présence des soldats embusqués de Solomon, Peter et Henry font équipe dans l'espoir de la sauver.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Un peu comme Neil Jordan le fit en 1984 avec THE COMPANY OF WOLVES, Catherine Hardwicke revisite le célèbre conte du "Petit Chaperon rouge" en lui insufflant une sensibilité moderne, et en transformant le loup d'antan en loup-garou. Dans une intention manifeste de reproduire le succès de la saga TWILIGHT, dont elle a dirigé le premier opus, la réalisatrice table sur un triangle amoureux similaire et des thèmes identiques, tels l'aliénation de l'héroïne et ses amours impossibles. Or, ce qui a marché ailleurs ne fonctionne pas ici. De fait, le scénario de David Johnson (ORPHAN), truffé d'illogismes et généreux en dialogues affligeants, débouche sur une production mal fichue, boiteuse, dont l'univers fantastique est mal défini. Ayant pourtant prouvé sa compétence dans le passé et sa sensibilité pour le monde adolescent (THIRTEEN, LORDS OF DOGTOWN), la réalisatrice se fend de procédés d'un ridicule consommé. Les effets spéciaux ne convainquent pas, la musique jure avec l'ensemble et l'interprétation affectée fait rire.

Texte : François Lévesque

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