Can. 2011. Comédie dramatique de Jean-Philippe Pearson avec Michel Barrette, Julie Le Breton, Louise Portal. En annonçant qu'il attend un bébé avec sa jeune compagne, un homme froisse sa fille, qui désespère d'avoir un enfant, et son ex-épouse, qu'il avait abandonnée vingt ans plus tôt. Récit verbeux, démonstratif, sur le droit au bonheur et les conflits intergénérationnels. Réalisation sans grand relief. Dénouement élégant. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 7 octobre 2011)
En annonçant qu'il attend un bébé avec sa jeune compagne, un homme froisse sa fille, qui désespère d'avoir un enfant, et son ex-épouse, qu'il avait abandonnée vingt ans plus tôt. Récit verbeux, démonstratif, sur le droit au bonheur et les conflits intergénérationnels. Réalisation sans grand relief. Dénouement élégant. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 7 octobre 2011)
Coscénariste de QUÉBEC-MONTRÉAL et HORLOGE BIOLOGIQUE de Ricardo Trogi, l'acteur Jean-Philippe Pearson fait ses débuts à la réalisation avec cette comédie de moeurs qui reprend certains motifs des oeuvres de son vieux complice, tels le désir de maternité et les relations de couple au XXIe siècle. Pearson se démarque toutefois en abordant le thème du droit au bonheur, sur fond de conflits intergénérationnels. Tout un programme, qui se décline malheureusement sur un mode trop verbeux, démonstratif, dans une mise en scène sans grand relief. Les retours en arrière manquent en outre d'authenticité, comme si l'auteur avait confondu début des années 1990 et fin des années 1970. Toutefois, le film se conclut sur une note élégante, qui boucle de façon satisfaisante et subtile les différentes intrigues. Michel Barrette joue avec conviction un père aimant mais égocentrique et contrôlant, tandis que Louise Portal confère une certaine classe à un rôle qui aurait pu sombrer dans le ridicule. Le reste de la distribution est solide, y compris Marc-André Grondin, qui a pourtant peu de choses à se mettre sous la dent.
Texte : Louis-Paul Rioux
Normand Provencher - Le Soleil
Si LE BONHEUR DES AUTRES touche sa cible à quelques reprises, en revanche, la sagesse de la réalisation et un rythme défaillant empêchent de pousser la réflexion plus avant. (...) le dénouement fourre-tout (...) est représentatif d'un film d'une belle franchise, (...) mais qui n'arrive pas à livrer toutes ses promesses.
Véronique Harvey - 24 Heures
Dans ce (...) film choral (...), on découvre que pour être en paix avec soi-même, il est primordial d'accepter le bonheur des autres. Une belle leçon servie par un Michel Barrette visiblement dans son élément (...), une Julie Le Breton égale à elle-même: excellente et une Louise Portal plus émotive que jamais.
Brendan Kelly - The Gazette
LE BONHEUR DES AUTRES should be a much better film than it is. There is the germ of a great idea lurking somewhere deep inside the first feature written and directed by Jean-Philippe Pearson but that good idea is smothered by a screenplay that's terminally flawed.
Manon Dumais - Voir
Pour quelques répliques d’une implacable vérité (...), on devra endurer bien des scènes anecdotiques, dont certaines d’une fantaisie plaquée, d’autres d’un érotisme embarrassant (...). Aux prises avec des personnages unidimensionnels, les acteurs s’en tirent avec honneur.
Odile Tremblay - Le Devoir
Le scénario, avec des trous et plusieurs fils mal dénoués, survole des thèmes intéressants (...) sans les creuser. Les personnages sont trop nombreux pour vivre pleinement. Ils surfent. (...) Quant au dénouement, il laisse trop de pistes mal fermées pour qu'on trouve la porte de ce labyrinthe.
Cédric Bélanger - Le Journal de Montréal
Tout n’est pas parfait pour cette première réalisation de Pearson. On peut lui reprocher quelques séquences fantaisistes qui tombent à plat et une finale expédiée. Mais dans l’ensemble, le cinéaste (...) fait étalage de belles qualités garantes d’un avenir qu’on lui souhaite brillant.
Marc Cassivi - La Presse
Le ton général est plutôt caricatural, et le jeu des acteurs s’en ressent parfois. (...) Certaines répliques sonnent faux. (...) LE BONHEUR DES AUTRES compte néanmoins quelques bonnes idées scénaristiques. Mais ses qualités ne rachètent pas tous ses défauts.