É.-U. 2011. Drame de Zal Batmanglij avec Christopher Denham, Nicole Vicius, Brit Marling. Un couple de documentaristes infiltre une secte dirigée par une jeune femme à la santé fragile qui prétend venir du futur. Récit psychologique intelligent et sensible. Habile construction en chapitres. Réalisation dans l'économie et le dépouillement. B. Marling particulièrement solide. (sortie en salle: 11 mai 2012)
Un couple de documentaristes infiltre une secte dirigée par une jeune femme à la santé fragile qui prétend venir du futur. Récit psychologique intelligent et sensible. Habile construction en chapitres. Réalisation dans l'économie et le dépouillement. B. Marling particulièrement solide. (sortie en salle: 11 mai 2012)
Avec la complicité de l'actrice et scénariste Brit Marling, également associée à une autre aventure mêlant psychologie et science-fiction (ANOTHER EARTH), Zal Batmanglij explore avec intelligence, sensibilité et un sens de l'économie incomparable les thèmes du voyage dans le temps et des sectes ésotériques. Le cadre, a priori réaliste, se teinte ici et là d'éléments fantastiques, forgeant un fascinant climat d'étrangeté. La caméra est le plus souvent cantonnée dans des intérieurs clos et aseptisés, où certaines situations dramatiques plutôt incongrues prennent toute leur force. Si le récit, structuré en plusieurs chapitres (le projet était à l'origine une websérie) n'évite pas certains clichés, il comporte aussi quelques bonnes surprises qui sèment le doute quant aux motivations profondes de certains personnages. Ceux-ci sont défendus par des interprètes pleins de conviction. Brit Marling est particulièrement solide en rescapée du futur.
Texte : André Lavoie
Justin Chang - Variety
Yet far from feeling patchy or episodic, SOUND OF MY VOICE has a killer narrative thrust that plays well on the bigscreen.
Philippe Renaud - La Presse
La réussite de SOUND OF MY VOICE est de maintenir un fragile équilibre entre les nombreuses questions que Maggie soulève et le nombre de réponses qu’on nous fournit.
Stephen Cole - The Globe and Mail
The soundtrack, by (...) Vampire Weekend (...), is a bright, beguiling synthetic wash - mood music for mysterious travellers. (...) Batmanglij conducts his first feature with playful authority.
André Lavoie - Le Devoir
L'illustration de l'«arrivée» de Maggie et son errance sur les routes de la Californie constituent (...) l'un des plus beaux moments poétiques de ce film au croisement du drame psychologique et de la science-fiction.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
Batmanglij manages to imbue his story with just the right balance of self- consciousness and menace. (...) There is also some solid deadpan humour in the nightly meetings.