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La Run

Can. 2011. Drame de moeurs de Demian Fuica avec Jason Roy Léveillée, Marc Beaupré, Pierre-Luc Brillant. Par l'entremise de son meilleur ami, un jeune homme sans histoire devient livreur de drogues dans l'unique but d'éponger les dettes de jeu de son père. Univers marginal et criminel décrit avec complaisance. Récit prévisible. Dialogues répétitifs. Effets de style tapageurs. Dynamisme du montage. Distribution convaincante. (sortie en salle: 26 août 2011)

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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La Run (La Run)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

Can. 2011. Drame de moeurs de Demian Fuica avec Jason Roy Léveillée, Marc Beaupré, Pierre-Luc Brillant.

Par l'entremise de son meilleur ami, un jeune homme sans histoire devient livreur de drogues dans l'unique but d'éponger les dettes de jeu de son père. Univers marginal et criminel décrit avec complaisance. Récit prévisible. Dialogues répétitifs. Effets de style tapageurs. Dynamisme du montage. Distribution convaincante. (sortie en salle: 26 août 2011)

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Guillaume Laberge a tout du bon garçon. Fiable, honnête, travaillant, il tente du mieux qu'il peut de joindre les deux bouts, en s'épuisant dans un garage à douze dollars de l'heure. Avec abnégation, il s'occupe également de son père, un joueur compulsif, dans l'espoir de le sauver de sa dépendance. Mais un jour, la réalité le rattrape. Désespéré à l'idée de ne pouvoir acquitter une dette de cinquante mille dollars contractée auprès d'un prêteur sur gages, son père fait une tentative de suicide. Guillaume décide alors de prendre la dette à sa charge. Il a quarante jours pour payer. Mais comment trouver l'argent aussi vite? C'est alors que Manu, son ami d'enfance, lui propose de participer à ses combines en faisant "la run", soit la livraison de drogue à domicile. Bien que ne connaissant rien au milieu criminel, Guillaume en maîtrise rapidement les codes. Au grand plaisir de son nouveau patron, Rivière. Mais au grand dam des autres vendeurs, dont le violent et paranoïaque Butch.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au terme d'un long parcours jalonné de divers déboires financiers, LA RUN, produit sans aucune aide gouvernementale, est enfin présenté sur les écrans québécois. Le résultat est toutefois mitigé. Prévisible et ponctué de dialogues répétitifs, le scénario de Leonardo Fuica plonge avec une complaisance déplaisante dans l'univers sordide et marginal des vendeurs et des consommateurs de drogue. Ce que la réalisation de son frère Demian vient accentuer, à grands coups de scènes-chocs scabreuses et d'effets de style tapageurs (accélérés, jump-cuts, arrêts sur images, musique tonitruante). Mais au-delà de ces maladresses, le film, très bien photographié et efficacement monté, parvient à faire revivre un certain esprit de la série B, jusqu'au-boutiste et énergique. En outre, l'interprétation des rôles principaux, dessinés avec complexité, est à signaler. Jason Roy Léveillée joue l'innocent aux mains sales avec conviction, tandis qu'à ses côtés, Marc Beaupré et Nicolas Canuel font preuve de présence et de charisme. Mais Pierre-Luc Brillant les éclipse tous, avec une performance aussi terrifiante que surprenante dans le rôle du rival du héros.

Texte : Helen Faradji

Revue de presse

Une Bonne Idée mal exécutée

Grâce aux recherches (...) menées par Leonardo Fuica (...), le tout possède un ton de vérité indéniable. Demian Fuica (...) signe une réalisation (...) moderne, mais trop tape à l’œil. (...) plutôt que de compter sur l’émotion générée par l’histoire, il use et abuse d’artifices techniques qui fatiguent rapidement.

Run, La Demian Fuica

Troublant!

Violence, dépendance, jalousie, culpabilité et rentabilité, LA RUN est une véritable chronique de milieu qui nous informe et nous secoue (...). Pour un film à petit budget, je lève mon chapeau, même si certains détails ont été laissés de côté trop rapidement (...) et que les choix musicaux laissent parfois à désirer.

Run, La Demian Fuica

A Local Crime Drama

The style is sleek, and the rapport between Léveillée and Beaupré is quite good as the two work their way up; then it just gets silly, with an overly formulaic dramatic arc and ending (...). The Fuica brothers have made a film quite like drugs themselves: when it’s good, it’s quite good. But when it’s bad, watch out.

Run, La Demian Fuica

Bel Effort, mais...

La réalisation d'un film (...) avec aussi peu de moyens relève d'une sorte d'exploit (...). Mais elle ne constitue pas une réussite artistique pour autant. Les effets de mise en scène sont souvent redondants, soulignés par une trame musicale parfois insistante. Le récit transcende rarement l'anecdote.

Run, La Demian Fuica

Au nom du père

(...) Demian Fuica insuffle au tout une énergie brute, une tension palpable qu'il maintiendra jusqu'à la fin - pour le moins spectaculaire - en utilisant judicieusement l'ellipse et la répétition. Si le récit paraît par moments cousu de fil blanc, on salue la volonté des Fuica de ne pas glamouriser l'univers de la drogue.

Run, La Demian Fuica

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