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La Montée de la planète des singes (Rise of the Planet of the Apes)

É.-U. 2011. Science-fiction de Rupert Wyatt avec James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto. Arraché au domicile du scientifique qui l'a élevé puis mis en cage, un chimpanzé doté d'intelligence sonne la révolution parmi les autres spécimens de son espèce. Antépisode simpliste et manichéen inspiré du roman de Pierre Boulle. Réalisation vivante et ultra-sophistiquée. A. Serkis superbe dans la peau du héros singe. (sortie en salle: 5 août 2011)

Général
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La Montée de la planète des singes (Rise of the Planet of the Apes)

Général Général

É.-U. 2011. Science-fiction de Rupert Wyatt avec James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto.

Arraché au domicile du scientifique qui l'a élevé puis mis en cage, un chimpanzé doté d'intelligence sonne la révolution parmi les autres spécimens de son espèce. Antépisode simpliste et manichéen inspiré du roman de Pierre Boulle. Réalisation vivante et ultra-sophistiquée. A. Serkis superbe dans la peau du héros singe. (sortie en salle: 5 août 2011)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Rick Jaffa
Amanda Silver
D'après le roman de Pierre Boulle
Photographie :
Musique :
Grâce à ses expériences auprès des chimpanzés, Will Rodman a mis au point un vaccin favorisant la regénérescence des cellules du cerveau. Alors que Gen-Sys, la compagnie pharmaceutique de San Francisco pour laquelle il travaille, s'apprête à tester le vaccin sur les humains, la révolte d'une cobaye chimpanzé fait échouer le programme. Dans la tourmente, Rodman sauve le bébé de celle-ci et l'emmène clandestinement chez lui. Au fil des ans, l'animal génétiquement modifié baptisé Caesar montre des signes d'intelligence et d'attachement exceptionnels. Parallèlement, Will a injecté le vaccin à son père atteint de la maladie d'Alzheimer, dont les symptômes ont disparu complètement. Pour un temps. Un incident impliquant ce dernier arrache Caesar à son maître et l'envoie dans un refuge pour primates, où les mauvais traitements que lui-même et ses compagnons subissent alimentent sa colère intérieure. Avec la complicité d'un orang-outan, Caesar prépare une révolution.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cet antépisode visant à faire renaître au cinéma l'univers imaginé par Pierre Boulle épate par sa mise en scène d'une belle vivacité et sa technique ultra-sophistiquée d'animation par "motion capture", grâce à laquelle les primates prennent vie pour devenir des personnages à part entière, avec lesquels le spectateur peut s'identifier. En revanche, le scénario simpliste, manichéen et parfois ridicule, déroule les fils d'un récit conventionnel, avec escales prévisibles et dénouement connu. Les auteurs s'appropriant (sans vigueur ni perspective) le discours de Boulle à l'effet que l'Humanité courra à sa perte aux mains d'une espèce plus intelligente qu'elle, défendent leur thèse en réduisant les personnages humains, à l'exception de trois, à des archétypes débiles. Guère crédible en scientifique, James Franco, au bord de l'ennui, se fait voler la vedette par Andy Serkis, épatant dans la peau du héros singe, sauveur de son espèce.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

04 mai 2015, 10:47:48

Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien

Quelle heureuse surprise que cette renaissance de l'univers de La Planète des Singes. On réinvente le mythe intelligemment, sous une mise en scène experte et extrêmement vivante et expresive. J'ai été étonné par les moments forts prenants et émouvants qui parsèment le film, et fasciné par les effets spéciaux de capture de mouvement. Le singe César est superbement personnifié (sous les images de synthèse!) par Andy Serkis (qui se cachait déjà derrière le fabuleux Golum du Seigneur des Anneaux et celui qui se cahe aussi sous les traits du capitaine Haddock dans le prochain Spielberg). Son César est le centre d'intérêt du film et le porte carrément sur ses épaules. Il faut voir son regard et sa détermination dans certaines séquences qui donnent le frisson! Il faut dire que les personnages humains sont plutôt fades et stéréotypés (le défaut majeur du film selon moi), James Franco assez peu crédible dans son rôle de «papa» scientifique. La musique de Patrick Doyle est aussi très belle et devient un élément indispensable au film, distillant souvent un climat de forte tension. J'espère que les studios Hollywwodiens sauront garder la fraicheur et l'énergie pour la suite des aventures de César qui se poursuivront sûrement au grand écran bientôt, vu le succès de la Montée de la Planète des Singes. Ils devraient peutêtre oublier d'y ajouter des humains...

J'attribue à ce film la Cote 3


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