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La Dette / Le Père (Kret)

Pol. 2011. Drame de Rafael Lewandowski avec Borys Szyc, Marian Dziedziel, Magdalena Czerwinska. Un jeune Polonais découvre le passé sombre de son père, qui fut pourtant un des leaders du mouvement Solidarnosc dans les années 1980. Plaidoyer émouvant pour la réconciliation d'un peuple avec son histoire. Traitement modeste, parfois artificiel. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 15 mars 2013)

Général
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La Dette / Le Père (Kret)

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Pol. 2011. Drame de Rafael Lewandowski avec Borys Szyc, Marian Dziedziel, Magdalena Czerwinska.

Un jeune Polonais découvre le passé sombre de son père, qui fut pourtant un des leaders du mouvement Solidarnosc dans les années 1980. Plaidoyer émouvant pour la réconciliation d'un peuple avec son histoire. Traitement modeste, parfois artificiel. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 15 mars 2013)

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Au retour d'un voyage en France avec son père Zygmunt, représentant de commerce comme lui, Pawel découvre que ce dernier est accusé de trahison par un journal polonais. Convaincu qu'il s'agit d'une atteinte malveillante à la réputation de cet ancien héros du mouvement Solidarnosc, Pawel se range de son côté. Mais dans leur entourage, le doute s'installe. Profitant d'un autre voyage d'affaires en France, Zygmunt, incapable d'affronter la polémique, choisit d'y rester. Son fils découvre alors le passé sombre d'un homme qu'il croyait bien connaître, et à qui il vouait une grande admiration.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le Franco-Polonais Rafael Lewandowski a mis à contribution son double héritage et son expérience de documentariste dans la création de ce premier long métrage. Son récit témoigne en effet de sa connaissance aiguë de la réalité socio-culturelle des deux pays, ainsi que du traumatisme polonais lié à son passé communiste. Ce plaidoyer pertinent et émouvant pour la réconciliation d'un peuple avec son histoire s'exprime au moyen d'un traitement modeste, qui cède parfois aux artifices du thriller. En revanche, les fines observations sur les rapports inter-générationnels et inter-culturels viennent préciser un portrait social troublant et juste. À l'avant-plan d'une distribution au diapason, Borys Szyc, parfait en fils trahi, en impose devant le vétéran Marian Dziedziel, solide dans la peau du héros déchu.

Texte : André Lavoie

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