G.-B. 2011. Drame biographique de Phyllida Lloyd avec Meryl Streep, Jim Broadbent, Alexandra Roach. Au soir de sa vie, l'ex-première ministre de la Grande-Bretagne Margaret Thatcher passe en revue les événements marquants de sa carrière politique. Récit fondé davantage sur la spéculation que sur les faits, à peine effleurés. Réalisation solennelle et peu inventive. Interprétation supérieure de M. Streep. (sortie en salle: 13 janvier 2012)
Au soir de sa vie, l'ex-première ministre de la Grande-Bretagne Margaret Thatcher passe en revue les événements marquants de sa carrière politique. Récit fondé davantage sur la spéculation que sur les faits, à peine effleurés. Réalisation solennelle et peu inventive. Interprétation supérieure de M. Streep. (sortie en salle: 13 janvier 2012)
Ce «biopic» de la metteure en scène de théâtre Phyllida Lloyd, qui avait déjà trimbalé MAMMA MIA! de la scène à l'écran, manque à son principal devoir: nous révéler la nature profonde de celle qui fut la première femme à la tête d'un pays en Occident. Le scénario d'Abi Morgan (BRICK LANE, SHAME) s'attarde à des éléments spéculatifs - le deuil prolongé et la démence supposée de Margaret Thatcher -, et effleure les faits d'armes de la redoutable dame de fer, qui a mis à genoux les syndicats, privatisé les institutions publiques et déclaré la guerre à l'Argentine. La réalisation solennelle et dépourvue de fantaisie (la presque moitié du film consiste pourtant en une conversation entre l'héroïne et le fantôme de son époux) enchaîne les flash-back avec nonchalance, si bien qu'au-delà des images attendues, les idées originales se font rares. La performance supérieure de Meryl Streep, qui transcende les prothèses et maquillages, fait en partie oublier que THE IRON LADY n'est à la hauteur ni du talent de l'actrice, ni du tempérament de sa protagoniste.
Texte : Martin Bilodeau
Véronique Harvey - 24 Heures
L'actrice américaine Meryl Streep (...) livre vraisemblablement la performance de sa vie. (...) S'il comporte des inexactitudes de faits, le film nous présente Margaret Thatcher telle qu'elle s'est elle-même perçue, et la performance de Meryl Streep éclipse tout.
Manon Dumais - Voir
Mis en scène de façon plus que convenue, avec des effets d’un ringard affligeant, LA DAME DE FER échappe au naufrage grâce à l’oscarisable Meryl Streep, qui imite à la perfection chaque inflexion de la voix de Thatcher. À ses côtés, Jim Broadbent s’avère un partenaire à la hauteur.