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La Dame (The Lady)

Fr. 2011. Drame biographique de Luc Besson avec Michelle Yeoh, David Thewlis, Htun Lin. Première ministre élue de la Birmanie en 1990, Aung San Suu Kyi est toutefois assignée à résidence par la junte militaire, qui refuse d'accorder un visa de séjour à son époux anglais. Scénario hagiographique, épisodique et peu éclairant. Des longueurs. Réalisation léchée mais trop lisse. Interprétation sincère de M. Yeoh et D. Thewlis. (sortie en salle: 4 mai 2012)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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La Dame (The Lady)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2011. Drame biographique de Luc Besson avec Michelle Yeoh, David Thewlis, Htun Lin.

Première ministre élue de la Birmanie en 1990, Aung San Suu Kyi est toutefois assignée à résidence par la junte militaire, qui refuse d'accorder un visa de séjour à son époux anglais. Scénario hagiographique, épisodique et peu éclairant. Des longueurs. Réalisation léchée mais trop lisse. Interprétation sincère de M. Yeoh et D. Thewlis. (sortie en salle: 4 mai 2012)

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Métropole Films Distribution
1947. Peu après la proclamation d'indépendance de la Birmanie, le général Aung San et les membres de son futur gouvernement sont assassinés par des éléments radicaux de l'armée. L'officier laisse dans le deuil son épouse et sa fillette Suu Kyi. 1988. Apprenant que sa mère est gravement malade, celle-ci, établie à Oxford où elle a fondé une famille avec Michael Aris, professeur spécialisé en études tibétaines, s'envole pour la Birmanie. Elle se retrouve alors au milieu d'une révolte étudiante réprimée dans le sang par la junte militaire dirigée par le général Ne Win. Mis au courant de la présence au pays de la fille du héros de l'indépendance, ce dernier, sur les conseils d'une cartomancienne, déclenche des élections. Encouragée par des intellectuels birmans, Suu Kyi se présente comme candidate et est élue première ministre. Mais l'intransigeant Ne Win refuse de reconnaître sa victoire. Et lorsque Michael, pour ameuter l'opinion internationale, soumet la candidature de son épouse au Prix Nobel de la paix, le général, furieux, assigne à résidence son ennemie politique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Juste à temps pour l'assermentation d'Aung San Suu Kyi au parlement du Myanmar sort ce film à la gloire de cette icône de la démocratie. Pour Luc Besson, il s'agit d'un deuxième drame historique sur une championne de la liberté, après THE MESSENGER - THE STORY OF JOAN OF ARC en 1999. Mais cette fois, il rate le coche. Simpliste, épisodique, longuet, le scénario nous éclaire peu sur la situation politique du Myanmar et sur les sources profondes de l'engagement de Suu Kyi. Le récit met plutôt l'emphase sur le lien amoureux entre la leader charismatique et son dévoué mari. Avec des résultats parfois mélodramatiques, surtout lorsque le professeur apprend, en 1998, qu'il est atteint d'un cancer incurable de la prostate, et que malgré cela, les autorités birmanes lui refusent un visa de séjour. Outre quelques passages vifs, d'une brutalité sèche, la réalisation lisse et trop léchée demeure en phase avec le traitement hagiographique du sujet. Partageant une grande ressemblance avec son illustre modèle, Michelle Yeoh l'incarne avec révérence et dignité. David Thewlis lui vole cependant la vedette grâce à son jeu fébrile, sensible et attachant.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

La Dame de Luc

(...) Besson a décidé de se concentrer sur l'histoire d'amour qui unit Suu et son mari. (...) On pourra reprocher cet angle sentimental (...). Reste que THE LADY, hollywoodien mais pédagogique, offre aux spectateurs une rencontre avec une femme exceptionnelle.

Dame, La Luc Besson

Images pieuses de Birmanie

THE LADY (...) voudrait sans doute donner chair à cette icône de la lutte pour la démocratie (...). Malgré ses deux heures de projection, ses figurants par centaines, ses acteurs d'exception, THE LADY n'offre pas plus d'informations et d'émotions qu'une image pieuse.

Dame, La Luc Besson

Besson réécrit le livre de la junte

(...) [Luc Besson] s’est pris les pieds dans le tapis pour sa première sur le terrain du film politique. THE LADY reste au ras des pâquerettes de la bluette mélo focalisé sur un héroïsme féminin qui est, entre NIKITA et JEANNE D'ARC, l’une [de ses] obsessions.

Dame, La Luc Besson

A Stately Inspirational Epic

Prime weakness is (...) Frayn's by-the-numbers screenplay. With wooden dialogue and little sense of narrative economy, the overlong film trudges through decades of turbulent recent history via an approach that’s part old-fashioned miniseries and part simplistic after-school special.

Dame, La Luc Besson

Émouvant

(...) THE LADY (...) n'a rien du biopic traditionnel. C'est (...) un film qui place la dimension romantique au cœur d'un combat pour la liberté. Ce caractère absolu et parfois implacable pourra déranger. Il n'en a pas moins quelque chose de profondément émouvant.

Dame, La Luc Besson

Sois Nobel et tais-toi

THE LADY (...) ne dit jamais le combat, jamais les peurs, jamais les doutes. Jamais la réalité, en fait. THE LADY a beau être "tiré d'une histoire vraie", il se tamponne tous les écueils du romanesque sucré: glorifier le bien, moquer le mal.

Dame, La Luc Besson

La Prisonnière de Rangoun

(...) le scénario (...) met plutôt l’accent sur la relation entre Aung San Suu Kyi (digne et gracieuse Michelle Yeoh (...)) et son mari (...). En résulte donc un drame domestique (...) davantage qu’un réel condensé des activités politiques de la lauréate du prix Nobel de la paix.

Dame, La Luc Besson

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