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La Coloc (The Roommate)

É.-U. 2011. Thriller de Christian E. Christiansen avec Minka Kelly, Leighton Meester, Cam Gigandet. Une étudiante tombe sous l'emprise de sa colocataire, une jeune femme instable et possessive qui se révèle être une dangereuse psychopathe. Suspense prévisible et racoleur. Mise en scène sans éclat. Jeu peu inspiré des interprètes. (sortie en salle: 4 février 2011)

13 ans +
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La Coloc (The Roommate)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2011. Thriller de Christian E. Christiansen avec Minka Kelly, Leighton Meester, Cam Gigandet.

Une étudiante tombe sous l'emprise de sa colocataire, une jeune femme instable et possessive qui se révèle être une dangereuse psychopathe. Suspense prévisible et racoleur. Mise en scène sans éclat. Jeu peu inspiré des interprètes. (sortie en salle: 4 février 2011)

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Rebecca, une étudiante en design de mode issue de l'Iowa, débarque dans une université de Los Angeles, pleine d'ambition et résolue à oublier son ex-copain. À la suite d'une soirée où elle est tombée sous le charme de Stephen, un musicien amateur qui fréquente la même institution, elle fait la connaissance de Sara, qui partagera sa chambre sur le campus. Aussitôt, une grande complicité unit la jeune provinciale à sa nouvelle amie bien née. Au fil des jours toutefois, Sara se montre de plus en plus possessive, effarouche les autres copines de Rebecca, fouille dans ses effets personnels et va jusqu'à pratiquer l'automutilation pour attirer son attention. Lorsque Rebecca décide de s'installer chez son nouveau copain, l'esprit de Sara s'emballe, pour réveiller une dangereuse psychopathe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les premiers pas à Hollywood du Danois Christian E. Christiansen ne frapperont pas l'imaginaire. Son thriller est en effet désavantagé par la comparaison avec les modèles qui l'ont inspiré, tels SINGLE WHITE FEMALE et les classiques hitchcockiens que sont PSYCHO et REBECCA. Qu'est-ce que THE ROOMMATE a à offrir? Un vulgaire enchaînement de situations convenues et prévisibles, au suspense inopérant, assortie d'un défilé de jeunes interprètes à la beauté trop lisse pour laisser filtrer un quelconque sentiment de peur, d'urgence ou d'angoisse. Bien que le cinéaste s'acharne à jouer la carte de la provocation, dont celle de la cruauté animale, le résultat final est si artificiel qu'il ne distille que l'ennui. Même les excès de violence de l'affrontement ultime entre les deux étudiantes relève du pur grand guignol.

Texte : André Lavoie

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