Jap. 2011. Film d'animation de Goro Miyazaki . Tandis que sa mère étudie aux États-Unis, une jeune fille dont le père a disparu en mer fait la connaissance d'un journaliste étudiant lié à elle par un étrange secret. Intrigue charmante mais au sentimentalisme appuyé. Reconstitution minutieuse du Japon des années 1960. Animation fluide et harmonieuse. (sortie en salle: 26 avril 2013)
Tandis que sa mère étudie aux États-Unis, une jeune fille dont le père a disparu en mer fait la connaissance d'un journaliste étudiant lié à elle par un étrange secret. Intrigue charmante mais au sentimentalisme appuyé. Reconstitution minutieuse du Japon des années 1960. Animation fluide et harmonieuse. (sortie en salle: 26 avril 2013)
Inspiré d'un scénario inédit du célèbre Hayao Miyazaki (LE VOYAGE DE CHIHIRO), LA COLLINE AUX COQUELICOTS, réalisé par son fils Goro, reconstitue avec intelligence et minutie le Japon des années 1960, déchiré entre le désir de se moderniser et celui de préserver ses traditions. L'intrigue au sentimentalisme appuyé pâtit d'un regard un peu naïf sur l'adolescence ainsi que d'un manque général de poésie et de fantaisie. En revanche, le réalisateur confère à cette chronique intimiste et nostalgique un charme émouvant. Ne dérogeant pas aux habitudes des productions du studio d'animation Ghibli dont il émane, même s'il n'en est assurément pas un des fleurons, Goro Miyazaki compte sur un dessin aux lignes pures et élégantes, qu'il met en mouvement avec rythme et fluidité.
Texte : Helen Faradji
Cécile Mury - Télérama
[C'est] la romance de deux lycéens. (...) Mais plus que cette sympathique et fraîche bluette, mi-shojo (manga pour filles), mi-mélo, c'est son décor qui retient l'attention. Une évocation minutieuse jusque dans les plus petits détails.
Florence Colombani - Le Point
Ambiance rétro (...), délicatesse des personnages, poésie du quotidien: le film ne manque pas de charme, mais souffre d'une animation un brin paresseuse et d'un certain manque de rythme. Un petit film, donc, qui se regarde sans déplaisir.
Thomas Sotinel - Le Monde
LA COLLINE AUX COQUELICOTS est adapté d'un shojo manga (...), genre auquel il emprunte une mièvrerie certaine. (...) Plus que les tribulations des jeunes personnages sans consistance, c'est [le] luxe de détails qui permet [au film] de passer l'écran.
Didier Péron - Libération
La patte de Goro Miyazaki se dévoile dans le tempo des séquences, (...) plus paisibles et contemplatives que celles de son père. Les plans sont incroyablement aérés. Il sait restituer la couleur ou l’atmosphère d’une petite ville.
Hubert Lizé - Le Parisien
(...) Goro Miyazaki marche sur les traces de son père. (...) Moins axé sur le fantastique, plus porté sur le réalisme du quotidien, il signe (...) une merveille de film d'animation qui allie finesse du dessin, rythme et subtilité des nuances de couleurs.