Aust. 2011. Drame de Fred Schepisi avec Charlotte Rampling, Geoffrey Rush, Judy Davis. Dans l'espoir de toucher l'héritage de leur mère mourante, un dramaturge sans le sou établi à Londres et sa soeur divorcée vivant à Paris se rendent à Sydney au chevet de la malade. Adaptation respectueuse d'un roman de P. White. Scénario parfois laborieux. Réalisation technique de première qualité. Excellente distribution. (sortie en salle: 16 décembre 2011)
Dans l'espoir de toucher l'héritage de leur mère mourante, un dramaturge sans le sou établi à Londres et sa soeur divorcée vivant à Paris se rendent à Sydney au chevet de la malade. Adaptation respectueuse d'un roman de P. White. Scénario parfois laborieux. Réalisation technique de première qualité. Excellente distribution. (sortie en salle: 16 décembre 2011)
Longtemps jugée impossible à adapter au cinéma, l'oeuvre méditative de Patrick White, seul écrivain australien à avoir reçu le Nobel de littérature, fait maintenant l'objet d'une transposition respectueuse signée par son compatriote Fred Schepisi (SIX DEGREES OF SEPARATION, LAST ORDERS). Le résultat est mitigé. Irréprochable au plan technique, porté par une direction artistique de première classe, le film, par son scénario laborieux et ses personnage ssecondaires souvent esquissés, peine à véritablement émouvoir. À charge de revanche, THE EYE OF THE STORM est un film d'acteurs. Et ces derniers, majoritairement australiens, donnent la pleine mesure de leur talent. Ainsi, Geoffrey Rush, Judy Davis et l'Anglaise Charlotte Rampling (parfaite en chipie vénéneuse) forment un trio infernal impeccable.
Texte : André Lavoie
Megan Lehmann - The Hollywood Reporter
The screenplay, by Judy Morris (...), brings the two adult children into sharper focus, while maintaining the intricate dance between past and present, aided by Schepisi’s interplay of light and shadow (...). Morris does a fine job preserving the cadences of White’s sharp-edged dialogue.
Aleksi K. Lepage - La Presse
(...) ce film présente à peu près (...) toutes les tares d'une adaptation boiteuse. (...) EYE OF THE STORM paraît donc prétentieux, emprunté, bavard, (...) «trop écrit», joué par des acteurs qui débitent comme s’ils étaient sur scène (...), si bien qu’on croirait à du théâtre filmé.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
While he gets solid performances from each, Schepisi can’t round them up into a compelling narrative. Much of the time, in fact, his film is perplexingly flat. (...) While there is an actual storm in the film, there is no dramatic one.
Guillaume Fournier - Voir
Schepisi (...) signe, avec cette adaptation du roman éponyme de Patrick White, une étude de moeurs fascinante sur le plan psychologique, mais (...) maladroitement mise en scène. (...) la réalisation datée et monotone (...) empêche le film de véritablement transcender la proposition.