Can. 2011. Documentaire de Léa Pool . Regard critique sur les tenants et aboutissants des campagnes de financement pour la recherche sur le cancer du sein orchestrées par des multinationales. Oeuvre dérangeante, à la fois dénonciatrice et mesurée. Réalisation efficace, quoique peu ambitieuse au plan formel. Participantes très articulées. (sortie en salle: 3 février 2012)
Regard critique sur les tenants et aboutissants des campagnes de financement pour la recherche sur le cancer du sein orchestrées par des multinationales. Oeuvre dérangeante, à la fois dénonciatrice et mesurée. Réalisation efficace, quoique peu ambitieuse au plan formel. Participantes très articulées. (sortie en salle: 3 février 2012)
Après HOTEL CHRONICLES en 1990 et GABRIELLE ROY en 1998, Léa Pool renoue avec le documentaire à travers cette oeuvre dérangeante, à la fois dénonciatrice dans son propos et mesurée dans son traitement. Très articulées, souvent touchantes, les participantes multiplient les révélations sur les dessous de ces campagnes soi-disant philanthropiques mais assurément très lucratives, suscitant autant l'indignation que la réflexion. Bien que peu ambitieux au plan formel, surtout de la part de la réalisatrice d'À CORPS PERDU, PINK RIBBONS, INC. témoigne néanmoins du grand métier de Léa Pool: sens de la synthèse, montage d'une clarté exemplaire, images de foules vivantes et colorées, etc. D'ailleurs, à aucun moment les auteurs ne remettent en question l'engagement et l'enthousiasme des participantes à ces marches transformées en happenings bariolés. Elles les encouragent cependant à le faire en toute connaissance de cause.
Texte : Louis-Paul Rioux
Louis-Guy Lemieux - Ciné-Bulles
Le film se construit selon la forme conventionnelle du documentaire puisqu'il alterne des entretiens, des images d'archives et des images filmées lors des événements liés à la cause du cancer du sein. La réalisatrice ajoute cependant une touche ironique par l'utilisation d'animations.