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L'Incrédule

Can. 2011. Comédie dramatique de Federico Hidalgo avec Marcelo Arroyo, Marcela Pizarro, Francesca Barcenas. À Montréal, deux couples originaires d'Amérique latine fondent une entreprise offrant un nébuleux service visant à combattre la mélancolie. Récit flou et abscons sur les désillusions de l'exil et de l'amour. Effets de style maladroits. Montage sans liant. Interprètes convaincus. (sortie en salle: 10 août 2012)

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L'Incrédule (L'Incrédule)

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Can. 2011. Comédie dramatique de Federico Hidalgo avec Marcelo Arroyo, Marcela Pizarro, Francesca Barcenas.

À Montréal, deux couples originaires d'Amérique latine fondent une entreprise offrant un nébuleux service visant à combattre la mélancolie. Récit flou et abscons sur les désillusions de l'exil et de l'amour. Effets de style maladroits. Montage sans liant. Interprètes convaincus. (sortie en salle: 10 août 2012)

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Originaires d'Amérique latine, les photographes Sofia et Tomas vivent à Montréal depuis de nombreuses années. À l'occasion des Journées Internationales se tenant au Y, Sofia fait la connaissance de Mariano, un conseiller financier récemment établi dans la métropole, et se laisse charmer par son manque d'assurance. Elle l'invite à souper, avec sa femme Luisa, dans l'espoir que les deux couples se lieront d'amitié. Au cours de la soirée, Luisa, une femme étrange et timide qui elle aussi paraît avoir comme Sofia le mal du pays, évoque la Charuflauta, un procédé traditionnel d'Amérique latine sensé offrir réconfort aux mélancoliques et aux solitaires. Bien que sceptique, Tomas se laisse convaincre par les trois autres de fonder une entreprise qui offrira ce nébuleux service. Lorsque les premiers clients appellent, ils sont encore incapables de le définir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette troisième fiction de Federico Hidalgo campée dans la communauté latino-américaine de Montréal (après IMITATION et A SILENT LOVE) aborde les désillusions de l'exil et de l'amour. Peu inspiré, le cinéaste semble en fait avoir perdu son sens du charme et de la fraîcheur. Optant pour une approche du récit beaucoup plus abstraite que dans ses opus précédents, le cinéaste finit en réalité par rendre son film plus abscons qu'intrigant. Souvent proche du théâtre filmé, avec décors nus et dialogues figés, le traitement sobre émaillé de quelques effets de style maladroits (jeux de focales, inserts de photos...) ne trouve jamais son ton ni son équilibre. Mal servis par ce récit flou et un montage manquant de liant et d'unité, les quatre interprètes endossent néanmoins leurs personnages avec beaucoup de conviction.

Texte : Helen Faradji

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