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L'État de la cité (Borgriki)

Isl. 2011. Thriller de Olaf de Fleur Johannesson avec Ingvar Sigurdsson, Zlatko Kricki, Ágústa Eva Erlendsdóttir. Les destins croisés d'un truand vieillissant qui décide de se retirer des affaires, d'un caïd serbe qui veut sa place, d'un inspecteur corrompu et d'une jeune policière. Film choral bien construit, brossant un portrait glauque de l'Islande. Réalisation efficace. Montage astucieux. Plusieurs scènes d'une grande violence. Interprétation dans la note.

13 ans + (violence)
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L'État de la cité (Borgriki)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Isl. 2011. Thriller de Olaf de Fleur Johannesson avec Ingvar Sigurdsson, Zlatko Kricki, Ágústa Eva Erlendsdóttir.

Les destins croisés d'un truand vieillissant qui décide de se retirer des affaires, d'un caïd serbe qui veut sa place, d'un inspecteur corrompu et d'une jeune policière. Film choral bien construit, brossant un portrait glauque de l'Islande. Réalisation efficace. Montage astucieux. Plusieurs scènes d'une grande violence. Interprétation dans la note.

Dans une petite ville islandaise, Gunnar, un truand vieillissant, décide de se retirer des affaires après avoir subi une crise cardiaque. Juste comme il s'apprête à vendre ses entreprises à son vieil ami Jimmy, Sergej, un caïd serbe, fait échouer la transaction en s'emparant du fond de commerce de Gunnar. Pendant ce temps, Margeir, un inspecteur corrompu, tente de préserver son influence dans les milieux interlopes tandis qu'Andrea, une jeune policière intègre, forme le projet de venger un collègue victime d'une violente agression.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce polar au pays des glaciers et des volcans brosse un portrait glauque de la discrète Islande, gangrénée par la corruption, le trafic de drogue et l'esclavage sexuel. Bénéficiant d'un montage astucieux qui se joue par moments de la chronologie, ce film choral habilement construit comporte par ailleurs plusieurs scènes d'une grande violence, à la limite du soutenable, tant elles sont réalistes. Rejetant tout effet sanguinolent ou racoleur, Olaf de Fleur Johannesson a opté pour une mise en scène glaciale qui accentue cette brutalité implacable. Dominant la distribution, uniformément excellente, Ingvar Sigurdsson compose avec brio un criminel vieillissant, tour à tour intraitable et misérable.

Texte : Olivier Lefébure

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