Fr. 2011. Comédie dramatique de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman. Au début du cinéma parlant, un très populaire acteur de films muets tombe dans l'oubli pendant qu'une de ses fans devenue actrice connaît la gloire. Brillant pastiche des comédies populaires de l'ère du muet. Excellentes trouvailles comiques. Touches poétiques. Réalisation inventive. Jeu irrésistible de J. Dujardin. (sortie en salle: 9 décembre 2011)
Au début du cinéma parlant, un très populaire acteur de films muets tombe dans l'oubli pendant qu'une de ses fans devenue actrice connaît la gloire. Brillant pastiche des comédies populaires de l'ère du muet. Excellentes trouvailles comiques. Touches poétiques. Réalisation inventive. Jeu irrésistible de J. Dujardin. (sortie en salle: 9 décembre 2011)
Après avoir pastiché le film d'espionnage de série B avec les deux OSS 117, Michel Hazanavicius et Jean Dujardin refont équipe pour offrir un véritable régal aux cinéphiles. Truffé de clins d'oeil à l'histoire du cinéma américain, porté par d'excellentes trouvailles comiques et de fines touches poétiques, THE ARTIST transcende brillamment les comédies populaires hollywoodiennes des années 1920-30. Soutenu par une direction artistique exceptionnelle, l'auteur joue à fond la carte du film muet, hormis la musique et quelques effets sonores: noir et blanc bien contrasté, format d'image 4/3, effets visuels et intertitres (souvent hilarants) typiques de l'époque, etc. N'eût été de certains tics d'interprétation anachroniques, l'illusion serait parfaite. Les comédiens s'en donnent à coeur joie, Dujardin (et son compagnon canin) étant rien moins qu'irrésistible.
Texte : Jean Beaulieu
Gérard Lefort - Libération
Le problème de THE ARTIST n’est pas celui du faux-semblant mais du faux air. Jean Dujardin (...) a un faux air de Douglas Fairbank; Bérénice Bejo, un faux air de Joan Crawford jeune, etc. Les rares moments de cinéma sont ceux où le film retrouve la geste du muet.
Cécile Mury - Télérama
(...) THE ARTIST est une mosaïque de références, assemblée avec une tendresse érudite (...). Et lorsque (...) Bejo mime une étreinte, à moitié lovée dans [un] manteau suspendu (...), la poésie de Chaplin n'est pas loin. Un des innombrables clins d'oeil et emprunts au burlesque et au mélo.
Éric Libiot - L'Express
THE ARTIST (...) fédère tout le monde autour de lui: un producteur culotté (...), des comédiens joueurs (...). Et un cinéaste cinéphile (...) qui sait applaudir les anciens pour mieux affirmer sa maîtrise de l'exercice de style. THE ARTIST donne juste du plaisir, mais du plaisir juste.
François-Guillaume Lorrain - Le Point
Tout est bien léché, impeccablement soigné (...). Le scénario est sans doute légèrement en retrait, eu égard à la qualité de la mise en scène et des acteurs, plus muets que nature, mais voilà un mélo français merveilleux à regarder, qui a tout pour faire le tour du monde.
Isabelle Régnier - Le Monde
La réussite du film tient à la manière joyeuse dont (...) Hazanavicius s'empare du cinéma d'antan avec les outils du cinéma d'aujourd'hui. Plus qu'un voyage dans le temps, [c']est une plongée dans l'histoire du cinéma qu'il transforme (...) en un gigantesque terrain de jeu.
Renaud Baronian - Le Parisien
Le réalisateur Michel Hazanavicius, les comédiens Jean Dujardin et Bérénice Bejo, aidés par le producteur Thomas Langmann, ont réussi leur coup: insuffler une pure dose d’émotion à travers l’histoire, le jeu et la mise en scène. Résultat: on pleure, on rit, on tremble.
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Un film de rêve pour les nostalgiques du cinéma muet des années 20. 100 minutes de bonheur nous ramenant vers Hollywoodland, ville d'illusion où les rêves de certains côtoyaient parfois la magie des autres. Des acteurs irrésistibles, une reconstitution historique impeccable, une direction artistique qui émerveille et une musique emballante nous plongent au coeur de ces années folles. L'humour fin et les milles clins d'oeil qui parsèment l'intrigue simple mais Ô combien charmante ne peut soulever que notre enthousiasme. J'aurais souhaité que le mot FIN n'arrive jamais.
J'attribue à ce film la Cote