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Into the Abyss

É.-U. 2011. Documentaire de Werner Herzog . Werner Herzog revient sur un tragique fait divers texan pour remettre en question l'existence de la peine capitale aux États-Unis. Charge subtile contre la peine de mort. Portrait de l'Amérique saisissant. Témoignages troublants. Quelques complaisances. Mise en scène alerte. (sortie en salle: 20 janvier 2012)

Général
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Into the Abyss (Into the Abyss)

Général Général

É.-U. 2011. Documentaire de Werner Herzog .

Werner Herzog revient sur un tragique fait divers texan pour remettre en question l'existence de la peine capitale aux États-Unis. Charge subtile contre la peine de mort. Portrait de l'Amérique saisissant. Témoignages troublants. Quelques complaisances. Mise en scène alerte. (sortie en salle: 20 janvier 2012)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
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Distributeur :
Métropole Films Distribution
Le 24 octobre 2001, dans la petite ville de Conroe au Texas, Jason Burkett et Michael Perry, en quête d'une voiture à voler, abattent de sang froid Sandra Stotler, son fils Adam et l'ami de ce dernier, Jeremy. Rapidement arrêtés, les deux jeunes hommes de 19 ans sont condamnés, Burkett à la prison à perpétuité, Perry à la peine capitale. Neuf ans plus tard, le cinéaste allemand Werner Herzog (NOSFERATU, CAVE OF FORGOTTEN DREAMS) s'interroge sur les circonstances entourant ce drame mais aussi, plus largement, sur la pulsion meurtrière et l'industrie de la mort aux États-Unis. Le réalisateur a alors l'occasion de rencontrer les familles des victimes, mais également Michael, à quelques jours de son exécution, ainsi qu'un aumônier et un ancien bourreau qui, chacun à leur façon, l'aident à répondre à la question qui motive son film: "Pourquoi tuer?".

L’AVIS DE MEDIAFILM

Prenant le contrepied de documentaires traitant de la peine de mort sous l'angle des erreurs ou des errances du système judiciaire (THE THIN BLUE LINE, WEST OF MEMPHIS), Werner Herzog s'attaque ici plus directement à la racine du mal. Le cinéaste aborde en effet ce fait divers tragique de manière presque candide, pour dénoncer avec finesse et sans coups de gueule l'usage de la peine capitale aux États-Unis. Obtenant des personnes qu'il écoute avec respect des confessions très franches, souvent déstabilisantes, parfois émouvantes, Herzog transcende l'anecdote judiciaire pour brosser un portrait de l'Amérique devenue folle, comme intoxiquée par sa propre violence. Parfois complaisant et sensationnaliste, notamment dans son exploitation des scènes de crime captées par vidéo-surveillance, le film est monté avec dynamisme et profite d'une bande musicale puissante et subtile à la fois.

Texte : Helen Faradji

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