É.-U. 2011. Aventures de Martin Scorsese avec Asa Butterfield, Chloë Grace Moretz, Ben Kingsley. Un orphelin vivant incognito dans une grande gare parisienne découvre que le vieux marchand de jouets de l'endroit n'est autre que l'ancien roi du cinéma muet Georges Méliès. Hommage intelligent au premier maître du cinéma. Scénario sous forme de labyrinthe de références savantes et profanes. Réalisation somptueuse. Excellent A. Butterfield. (sortie en salle: 23 novembre 2011)
Un orphelin vivant incognito dans une grande gare parisienne découvre que le vieux marchand de jouets de l'endroit n'est autre que l'ancien roi du cinéma muet Georges Méliès. Hommage intelligent au premier maître du cinéma. Scénario sous forme de labyrinthe de références savantes et profanes. Réalisation somptueuse. Excellent A. Butterfield. (sortie en salle: 23 novembre 2011)
Si Martin Scorsese semble ici avancer en terrain inconnu, ce n'est qu'une illusion. Le maniaque d'histoire du cinéma rend hommage à l'inventeur du rêve au grand écran Georges Méliès, avec pour guide un sans-famille pas si loin en esprit de ceux qu'il a déjà mis en scène dans ses films plus adultes. Le résultat est une production luxueuse, d'une rare intelligence, qui tient à la fois de l'odyssée initiatique et du conte victorien. Sauf erreur, HUGO est aussi le premier long métrage qui, pensé en 3D jusque dans ses plus petits détails, risque pour cette raison de pâtir de son éventuelle diffusion en 2D. Scorsese tire magnifiquement parti des possibilités et des limites de la technologie pour rehausser la magie et l'expression du spectacle, qui semble se jouer sous une cloche de verre. Cette oeuvre de beauté, de grâce et de nostalgie promène le spectateur dans un labyrinthe de références savantes et profanes, où il croise au passage le regard de Harold Lloyd et de Christopher Lee, et soutient dans la durée celui d'un héros dickensien à la fois rétro et moderne, campé par l'admirable Asa Butterfield. Exception faite de la jeune Chloe Grace Moretz, qui joue de façon parfois appuyée, le reste de la distribution est impeccable.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Un film sur l'amour du cinéma, par un grand maitre du cinéma, pour les amoureux du cinéma. deux heures de bonheur, un bonbon magnifiquement emballé, un jouet rare et merveilleux pour petit et grand. Martin Scorcese signe ici une mise en scène parfaite, allaint magie et nostalgie, dans des décors de rêve. Ben Kingsley est bouleversant et le jeune Asa Butterfield nous touche droit au coeur. Une production comme il ne s'en fait plus, un joyau dans un écrin de barbe à papa à voir et revoir pour en apprécier chaque détail. Merci monsieur Scorcese pour cet hymne au cinéma.
J'attribue à ce film la Cote
Manohla Dargis - The New York Times
The movie itself is a well-lubricated machine, a trick entertainment and a wind-up toy, and it springs to life instantly in a series of sweeping opening aerial shots that plunge you into the choreographed bustle of the train station.
Sonia Sarfati - La Presse
La richesse de cette production s’étend au moindre détail. La gare, avec ses passants, sa fleuriste, ses cafés, bref, sa vie; et le Paris de l’entre-deux guerre (...), sont éblouissants. L’intégration des «vieux» films est ingénieuse et poignante. L’ensemble est d’une beauté renversante.
Roxane Hudon - Mirror
The story is partly based on the life of George Méliès, a French filmmaker who revolutionized technical developments (...). Scorsese brings his story to life, re-creating sets from his films and showing some of the actual footage, magical in 3D which Scorsese unsurprisingly uses brilliantly.
Martin Bilodeau - Le Devoir
Une fois passé le premier acte très appuyé, assourdi par la musique toutes sirènes hurlantes de Howard Shore, le film trouve son équilibre entre le récit initiatique, la fantaisie mesurée et les possibilités du 3D, exploitées ici avec un sens de l'invention exceptionnel.
Manon Dumais - Voir
(...) à l’aide d’amples et fluides mouvements de caméra (...), Scorsese nous offre une visite de la gare Saint-Lazare des années 30 (...). La direction artistique y est époustouflante et le Paris fantasmé par le réalisateur new-yorkais, d’un irrésistible charme suranné.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Très beau film de Scorsese montrant son amour pour le cinéma et à Georges Méliès. Images exquises. Encore une fois, bien réalisé. Excellents jeunes interprètes.
J'attribue à ce film la Cote