Can. 2011. Comédie de Michael Dowse avec Seann William Scott, Jay Baruchel, Marc-André Grondin. Repêché par les ligues mineures pour ses talents de bagarreur, un joueur de hockey inexpérimenté tente de gagner le respect de ses coéquipiers. Mélange irrésistible d'humour potache et de bons sentiments. Récit prévisible mené avec verve et énergie. Réalisation précise et dynamique. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 24 février 2012)
Repêché par les ligues mineures pour ses talents de bagarreur, un joueur de hockey inexpérimenté tente de gagner le respect de ses coéquipiers. Mélange irrésistible d'humour potache et de bons sentiments. Récit prévisible mené avec verve et énergie. Réalisation précise et dynamique. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 24 février 2012)
Cette variation canadienne sur l'esprit et les thèmes de SLAP SHOT tient étonnamment bien la route. En effet, l'humour potache, volontiers vulgaire, est d'une redoutable efficacité, la distribution ne ménage pas son enthousiasme, et le personnage campé par Seann William Scott (AMERICAN PIE), épatant dans un contre-emploi, reste attachant et vrai malgré les gros traits du tableau. En outre, le mélange d'enjeux virils et de bons sentiments fonctionne, et les commentaires en sous-texte (notamment sur l'homophobie dans le milieu du hockey) donnent lieu à quelques scènes mémorables. Bien que prévisible, le récit concocté par Evan Goldberg (SUPERBAD, PINEAPPLE EXPRESS) et l'acteur Jay Baruchel (THE TROTSKY) est du reste mené avec verve et énergie. La réalisation précise de Michael Dowse (IT'S ALL GONE PETE TONG, FUBAR) dynamise un récit bien cadencé, trop rapide pour que le spectateur ne puisse s'arrêter aux invraisemblances.
Texte : François Lévesque
Véronique Harvey - 24 Heures
On se surprend à pouffer de rire devant des répliques vides comme: "Y'a l'air d'être menstrué de la face" (...). GOON - DUR À CUIRE est une comédie politiquement incorrecte qui devrait trouver un public chez les adolescents avides de hockey sans pitié.
François Lévesque - Le Devoir
La mise scène de Dowse maintient un rythme effréné et le scénario multiplie les réparties qui feraient rougir un soudard. Le film GOON est grossier et ne s'en excuse pas, mais surtout, il a le coeur à la bonne place.
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
GOON: DUR À CUIRE, un genre de version 2012 de SLAP SHOT, a tout pour cartonner "coast to coast": une bonne dose de gags dangereusement efficaces, de bonnes scènes de hockey, quelques bagarres sanglantes et, en prime, une décapante version doublée "à la québécoise".
Manon Dumais - Voir
Portant sur l’acceptation de soi et la tolérance, ce récit d’apprentissage se décline en une irrésistible comédie politiquement incorrecte où les répliques, corsées et bien crues, font mouche. À des lieues du comique de situation des BOYS, GOON propose du temps de glace plus qu’énergique sans ralentir l’histoire.
Jean-Christophe Laurence - La Presse
L'histoire est plus légère qu'un casque Jofa et aussi prévisible qu'une bagarre arrangée avec le gars des vues (...). Heureusement, l'humour est de la partie. Que ce soit au premier ou au troisième degré, GOON fait preuve d'un grand sens de l'autodérision, qui le sauve largement d'une inconduite de match.
Par : Jason Plante, Gatineau
Le film metait en vedette Marc-Andre Grondin, il fallait que je le vois. Finalement, je me le suis aussi achete. Pour ceux qui savent c'est quoi et aiment les "goon", c'est une comedie sur mesure pour vous. Drole, bien interprete, et Seann William Scott est sexy, peu importe la chemise qu'il porte (s'il serait un gai, ce serait un BEAR, mon style prefere). La traduction quebecoise du film donne le ton particulier du film, et marie toute l'ensemble des repliques. J'ai ri...
J'attribue à ce film la Cote