It. 2011. Comédie sentimentale de Gianni Di Gregorio avec Gianni Di Gregorio, Valeria De Franciscis, Alfonso Santagata. Suivant le conseil d'un ami avocat, un sexagénaire romain préretraité, marié et père d'une adolescente, se met en quête d'une maîtresse. Méditation douce-amère sur le vieillissement et le désir. Récit simple et attachant. Quelques développements un peu banals ou insuffisamment nourris. Réalisation discrète. Bonne interprétation. (sortie en salle: 2 mars 2012)
Suivant le conseil d'un ami avocat, un sexagénaire romain préretraité, marié et père d'une adolescente, se met en quête d'une maîtresse. Méditation douce-amère sur le vieillissement et le désir. Récit simple et attachant. Quelques développements un peu banals ou insuffisamment nourris. Réalisation discrète. Bonne interprétation. (sortie en salle: 2 mars 2012)
Reprenant à peu de choses près son personnage de fils à maman bonne pâte qui avait conquis le public dans LE DÉJEUNER DU 15 AOÛT, Gianni di Gregorio le place cette fois au centre d'une méditation douce-amère sur le vieillissement et le désir. Avec des résultats toujours sympathiques, l'auteur ayant le chic pour saisir de petits moments révélateurs sans avoir l'air d'y toucher. Cela dit, l'effet de nouveauté n'opérant plus, l'ensemble perd un peu de sa force comique et certains développements apparaissent un peu banals, alors que d'autres sont insuffisamment nourris, comme la relation du protagoniste avec son épouse. Exploitant avec intelligence la beauté simple des quartiers romains où il a grandi, Di Gregorio livre une réalisation par ailleurs assez discrète. De retour dans le rôle de la mère nonagénaire doucement tyrannique du protagoniste, Valeria De Franciscis Bendoni crève encore l'écran. Ses partenaires ne sont pas en reste.
Texte : Louis-Paul Rioux
Corinne Renou-Nativel - La Croix
[Le film] multiplie les saynètes, cocasses, tendres ou pathétiques (...). Une fin en demi-teinte laisse pourtant entrevoir (...) la chronique d’un renoncement, l’acceptation de l’âge qui rendrait transparents les hommes dans le regard des femmes.
Olivier de Bruyn - Le Point
Entre farce pure et analyse psychologique acide (...), subtilement écrit et remarqua- blement interprété, le film souffre de quelques faiblesses formelles, mais entraîne sans souci dans son charme joliment désabusé.
Renaud Baronian - Le Parisien
(...) Gianni Di Gregorio signe une jolie réflexion sur le vieillissement masculin (...). Au final, GIANNI ET LES FEMMES se situe à la lisière du Woody Allen des débuts et des comédies italiennes grinçantes des années 1970.
Jean-Luc Douin - Le Monde
Tout en se moquant de ses concitoyens (et de lui-même), (...) Di Gregorio pose un regard attendri sur la culture de son pays, sur ces vieux beaux qui refusent le passage du temps, ne se résignent pas à ne plus être regardés par les femmes.
Emmanuèle Frois - Le Figaro
Gianni Di Gregorio est le héros, fragile, émouvant de cette comédie douce-amère baignée d'humour tendre et de mélancolie. On est bien loin du «bunga bunga» berlusconien. Totalement rafraîchissant dans le machisme et le sexisme ambiants.