Can. 2011. Comédie sentimentale de Sylvain Archambault avec Claude Legault, Céline Bonnier, Didier Lucien. L'histoire d'amour d'un courtier en bourse et d'une bibliothécaire solitaire qui l'a confondu avec un ancien camarade d'école sans qu'il ne la détrompe. Récit dépourvu d'idées neuves et de subtilité. Intrigue désarticulée, aux enjeux flous. Mise en scène poseuse et dépourvue de sens. Interprètes desservis par le traitement. (sortie en salle: 11 mars 2011)
L'histoire d'amour d'un courtier en bourse et d'une bibliothécaire solitaire qui l'a confondu avec un ancien camarade d'école sans qu'il ne la détrompe. Récit dépourvu d'idées neuves et de subtilité. Intrigue désarticulée, aux enjeux flous. Mise en scène poseuse et dépourvue de sens. Interprètes desservis par le traitement. (sortie en salle: 11 mars 2011)
Sans idée neuve ou subtilement articulée du côté du scénario signé José Fréchette (C'ÉTAIT LE 12 DU 12 ET CHILI AVAIT LES BLUES), sans aucune ampleur ou idée de cinéma au rayon de la mise en scène de Sylvain Archambault (POUR TOUJOURS LES CANADIENS, PICHÉ ENTRE CIEL ET TERRE), cette comédie sentimentale à la québécoise demeure, de la première à la dernière image, au ras des pâquerettes. L'intrigue désarticulée, aux enjeux flous, se cherche une profondeur en exploitant ses parallèles avec le récit mythique de "Pinocchio", dont l'héroïne est une grande admiratrice. Mais la facétieuse mise en abyme est sans effet, comme du reste la plupart des situations convenues illustrées machinalement par Archambault au gré d'un récit claudiquant. Comme si le bilan n'était pas assez lourd, le traitement de proximité, avec multiplication de gros plans et angles de prises de vue poseurs, ne donne aucun sens au film, en plus de desservir les acteurs. Céline Bonnier et Claude Legault méritent mieux que cette production bâclée, alourdie par un humour de bottine et ensevelie sous une musique d'ascenseur.
Texte : Martin Bilodeau
Normand Provencher - Le Soleil
La mise en scène fait preuve d'astuces pour rendre le récit ludique (...), mais rien de suffisant pour installer l'indispensable magie sentimentale propre au genre. (...) En outre, les quelques grains de sel des deux personnages secondaires (...) n'aident en rien à ajouter du piquant au film.
Odile Tremblay - Le Devoir
FRENCH KISS ne passera pas à l'histoire pour la subtilité de son intrigue mal ficelée. Et pas davantage pour sa réalisation surchargée de jeux de caméra plaqués et clinquants, apparemment destinée à faire oublier les carences de l'histoire. Scénariste et cinéaste ont ici marché sur les traces des comédies romantiques américaines sans élever le genre. Clichés à la tonne.
Marc-André Lussier - La Presse
Portant à l’écran un scénario de José Fréchette (...), Archambault mise davantage sur l’humour que sur la romance. Or, les gags tombent le plus souvent à plat, un peu comme si on avait tenté de pimenter artificiellement un récit dans lequel on ne semble plus avoir su faire la distinction entre légèreté et minceur.
Roxane Hudon - Mirror
Claude Legault (...) is talented, good-looking and funny, but he should really stop agreeing to star in movies like this bland, boring romantic comedy. (...) Legault isn’t the only one whose talent is wasted on this; Bonnier is also a talented actress stuck playing this annoying, childish and unlikable librarian who just seems dumb, rather than quirky.
Isabelle Hontebeyrie - Ici Week-End / 24 heures
Le scénario, s'il souffre parfois de (...) longueurs, est intelligent et bien senti. Et Sylvain Archambault, dont le talent de réalisateur n'est plus à démontrer, mène le tout tambour battant en enrobant le tout de musique sympathique (...) et d'effets spéciaux bien cute. FRENCH KISS (...) n'est pas le film du siècle. Mais, dans le genre et made in Québec, vous ne trouverez pas mieux.
Manon Dumais - Voir
(...) mal définis et peu crédibles, (les personnages) évoluent dans une intrigue laborieusement ficelée au dénouement maladroit. Tape-à-l'oeil, par moments racoleuse, la réalisation (...) n'arrive pas à camoufler les carences du scénario. En tourtereaux, Céline Bonnier et Claude Legault ont du charme et du talent à revendre, rendant ainsi FRENCH KISS à peu près supportable.