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Et si on vivait tous ensemble?

Fr. 2011. Comédie dramatique de Stéphane Robelin avec Jane Fonda, Pierre Richard, Claude Rich. Aux prises avec différents ennuis, cinq amis septuagénaires décident de vivre en communauté dans une grande maison. Fable douce-amère attachante mais trop anecdotique. Récit manquant de rythme. Mise en scène sans grande originalité. Interprétation dynamique. (sortie en salle: 5 octobre 2012)

Général
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Et si on vivait tous ensemble? (Et si on vivait tous ensemble?)

Général Général

Fr. 2011. Comédie dramatique de Stéphane Robelin avec Jane Fonda, Pierre Richard, Claude Rich.

Aux prises avec différents ennuis, cinq amis septuagénaires décident de vivre en communauté dans une grande maison. Fable douce-amère attachante mais trop anecdotique. Récit manquant de rythme. Mise en scène sans grande originalité. Interprétation dynamique. (sortie en salle: 5 octobre 2012)

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Ils sont amis depuis plus de 40 ans. Aujourd'hui septuagénaires, ils doivent se préparer au pire. Claude, un séducteur invétéré souffrant de problèmes cardiaques, risque d'être placé par son fils en maison de retraite. Jeanne, atteinte d'un cancer, cache la nouvelle à ses proches, ainsi qu'à son mari Albert, qui commence à perdre la mémoire. Incapable d'assister à la déchéance de ses amis, Jean, vieux militant de gauche, finit par convaincre son épouse Annie de les accueillir dans leur immense propriété familiale. Entretemps, Dirk, un étudiant en anthropologie d'origine allemande, est embauché par Jeanne et Albert pour promener le gros chien de ce dernier. Contraint de changer son sujet de thèse, le jeune homme se laisse convaincre par Jeanne de les choisir, elle et ses amis, comme objet d'analyse et de venir s'installer avec eux. S'amorce ainsi une vie en communauté solidaire et généreuse. Mais également une existence où les secrets menacent constamment d'être éventés.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette fable douce-amère, attachante mais trop anecdotique dans son traitement, s'attaque à différents clichés entretenus autour des aînés. Et en particulier à leur supposée absence de libido. Avec tendresse et chaleur, mais sans se voiler la face quant aux dures réalités du "bel âge", Stéphane Robelin étudie ce moment particulier de la vie où l'individu doit apprendre à composer avec l'idée d'une mort plus ou moins prochaine et où l'amitié, l'amour et le désir semblent prendre tout leur sens. Bien qu'elle soit marquée par le réalisme et la simplicité, la mise en scène ne brille guère par son originalité. Le rythme poussif, les dialogues par moments très théâtraux, la réflexion un peu trop superficielle, tirent le film vers le bas. En revanche, le charisme, la drôlerie et le dynamisme des interprètes, tour à tour facétieux et émouvants, parviennent ici et là à le tirer vers le haut.

Texte : Helen Faradji

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