Go to main content
5

Edwin Boyd (Edwin Boyd: Citizen Gangster)

Can. 2011. Drame biographique de Nathan Morlando avec Scott Speedman, Kelly Reilly, Kevin Durand. Au début des années 1950 à Toronto, un vétéran de la Deuxième Guerre mondiale plaque son boulot pour une carrière de braqueur de banques qui fait de lui une célébrité. Sujet au riche potentiel développé en surface. Scénario mal construit traînant en longueur. Réalisation soignée. Bonne interprétation. (sortie en salle: 11 mai 2012)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
5

Edwin Boyd (Edwin Boyd: Citizen Gangster)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2011. Drame biographique de Nathan Morlando avec Scott Speedman, Kelly Reilly, Kevin Durand.

Au début des années 1950 à Toronto, un vétéran de la Deuxième Guerre mondiale plaque son boulot pour une carrière de braqueur de banques qui fait de lui une célébrité. Sujet au riche potentiel développé en surface. Scénario mal construit traînant en longueur. Réalisation soignée. Bonne interprétation. (sortie en salle: 11 mai 2012)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Toronto, 1949. Depuis son retour du front quatre ans plus tôt, Edwin Alonzo Boyd conduit des autobus. Mais son salaire et celui de son épouse Doreen, qui travaille comme blanchisseuse, ne suffisent pas à subvenir aux besoins de leur petite famille. Ayant toujours rêvé d'une carrière d'acteur, Edwin plaque un jour son emploi et, le visage grimé, braque une banque. Il répétera l'expérience cinq fois avant d'être arrêté. En prison, ce fils d'un policier à la retraite se lie d'amitié avec Lennie, un voleur estropié, vétéran de guerre comme lui, qui prépare son évasion avec deux acolytes. Celle-ci est couronnée de succès, de sorte qu'à l'extérieur, le braqueur reprend ses activités avec les trois hommes. Le nouveau quatuor, surnommé "la bande de Boyd", devient la coqueluche des médias grâce à Edwin, criminel dandy dont le charme fait merveille auprès des dames. Tandis qu'il se planque avec ses complices, celui-ci est rejoint par Doreen, dont le soutien n'a jamais faibli. Mais lorsque Lennie abat le détective chargé de les traquer, l'étau se resserre autour du groupe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ses talents artistiques (acteur, musicien) et ses inclinaisons criminelles précoces ont fait du célèbre criminel canadien Edwin Alonzo Boyd un sujet de cinéma au riche potentiel. Malheureusement, le scénario de Nathan Morlando, qui signe également la réalisation soignée, reste résolument en surface. C'est d'autant plus dommage que certaines facettes ambiguës de la personnalité de Boyd ne sont qu'effleurées. Ainsi, sa propension à se mettre en scène lors des braquages ainsi que sa soif de notoriété suggèrent un tempérament narcissique que l'auteur refuse d'explorer, préférant au contraire abattre sans risque la carte du Robin des Bois moderne. Mal construit, le récit traîne en longueur et accumule les fausses fins avant de culminer sur un épilogue inutile au plan narratif. Charismatique dans un rôle sous-développé, Scott Speedman (BARNEY'S VERSION) est éclipsé par Kelly Reilly (L'AUBERGE ESPAGNOLE, EDEN LAKE), très crédible en épouse éprouvée.

Texte : François Lévesque

Revue de presse

Le Gentil Vaurien

Soigneusement mis en scène, tourné en bleu-gris crépusculaire, le film, généralement captivant, s’étire en vain, n’offrant plus dans la dernière demi-heure qu’une succession d’épilogues sabotés. Dommage.

Edwin Boyd Nathan Morlando

Nothing New

There's nothing new in CITIZEN GANGSTER: Its washed-out palette and postwar milieu recall THE KRAYS and ROAD TO PERDITION, (...) while the wider social implications of Boyd's emotional disorder are never really explored (...). The film also frequently lulls into dullness.

Edwin Boyd Nathan Morlando

Dans l'ombre de Clyde Barrow...

(...) le cinéaste souffre du défaut de vouloir "faire art". (...) L'utilisation de filtres bleutés - qui donne aux images une froideur certes nostalgique, mais malvenue (...), finit par tomber sur le coeur. (...) au final, le long métrage tire des bâillements plutôt que des applaudissements.

Edwin Boyd Nathan Morlando

Low-Key But Sporadically Exciting

Muted color lensing and understated storytelling lend an unexpectedly melancholy air to EDWIN BOYD, a generally low-key but sporadically exciting account of Canada's most notorious bank robber of the post-WWII era.

Edwin Boyd Nathan Morlando

Délit de sympathie

[Le] scénario [de Morlando] aurait gagné à être retravaillé (...). Ne prenant aucun risque, l’auteur refuse par exemple d’explorer les zones d’ombre de Boyd, peut-être par crainte qu’en le rendant antipathique, le public s’en désintéresse.

Edwin Boyd Nathan Morlando

A Canadian Historical Drama

Morlando’s depiction of the sympathetic antihero is bolstered by beautifully shot, action-packed heist scenes and an enthralling soundtrack that vibrates with raw energy. (...) the on-screen chemistry between Speedman and Reilly is delicious to watch.

Edwin Boyd Nathan Morlando

Gangstar

Se situant à la croisée du film de gangsters traditionnel et du mélodrame social, cette première réalisation de Nathan Morlando se révèle un effort honnête mais largement insatisfaisant. De fait, il peine notamment à trouver son ton et à éviter d’être moralisateur.

Edwin Boyd Nathan Morlando

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3