G.-B. 2011. Comédie policière de Terry George avec Brendan Fraser, Martin McCann, Colm Meaney. À Belfast, un Américain qui tient un magasin d'antiquités est pris en otage par un jeune voleur poursuivi par la police à la suite d'un braquage. Scénario convenu, parasité par des sous-intrigues inutiles et des développements inaboutis. Personnages grossièrement dessinés. Gags rarement drôles. Réalisation fonctionnelle. Jeu mou de B. Fraser.
À Belfast, un Américain qui tient un magasin d'antiquités est pris en otage par un jeune voleur poursuivi par la police à la suite d'un braquage. Scénario convenu, parasité par des sous-intrigues inutiles et des développements inaboutis. Personnages grossièrement dessinés. Gags rarement drôles. Réalisation fonctionnelle. Jeu mou de B. Fraser.
Au tournant des années 1990, Brendan Fraser (THE MUMMY), avec son bon sourire et son physique de footballeur, incarnait le nouvel aventurier américain. Une décennie plus tard, il n'est plus que l'ombre - bouffie - de lui-même. De fait, la présente comédie policière s'avère aussi lourdaude que Fraser. Pour pallier à la minceur du récit, les auteurs multiplient les sous-intrigues inutiles (la belle-famille mafieuse), les développements inaboutis (la paternité inconnue du héros) et les personnages caricaturaux (le couple de gitans). En outre, les gags se révèlent peu nombreux et très rarement efficaces. Bref, l'ensemble demeure terne et ne lève pas, les auteurs frileux ne menant à bien aucune idée, aucun gag et n'osant aucun excès. À la réalisation, Terry George (HOTEL RWANDA) livre un travail anonyme, sans rythme, sans même exploiter le contexte géographique de Belfast. Mollement dirigée, la distribution, à l'image de Colm Meaney (THE SNAPPER), semble amorphe.
Texte : Olivier Lefébure