Can. 2011. Comédie dramatique de André Forcier avec Paolo Noël, Roy Dupuis, Céline Bonnier. Les membres d'une famille ouvrière de Longueuil s'opposent à un promoteur peu scrupuleux, marié à une des filles du clan, qui veut raser leurs maisons pour construire des condos. Mélange audacieux de fantaisie et de critique sociale. Galerie de personnages savoureux. Mise en scène colorée. Distribution solide dominée par les mordants R. Dupuis et C. Bonnier. (sortie en salle: 9 septembre 2011)
Les membres d'une famille ouvrière de Longueuil s'opposent à un promoteur peu scrupuleux, marié à une des filles du clan, qui veut raser leurs maisons pour construire des condos. Mélange audacieux de fantaisie et de critique sociale. Galerie de personnages savoureux. Mise en scène colorée. Distribution solide dominée par les mordants R. Dupuis et C. Bonnier. (sortie en salle: 9 septembre 2011)
Galvanisé par le succès de JE ME SOUVIENS, qui marquait son retour en force après plusieurs années d'errances artistiques, l'inclassable André Forcier cherche à renouveler la recette de son oeuvre maîtresse, L'EAU CHAUDE, L'EAU FRETTE, en campant cette fois l'action près de chez lui, sur la Rive-Sud. Fidèle à ses habitudes, il concocte un récit truffé de personnages savoureux et originaux qui évoluent au gré de péripéties mêlant audacieusement fantaisie et critique sociale. Au moyen d'une mise en scène colorée, le réalisateur jette un regard à la fois tendre et irrévérencieux sur des relations familiales hors normes, atteignant par moments l'état de grâce. Par contre, la multiplicité des intrigues alourdit le rythme du film, que l'on pourra néanmoins ranger du côté des réussites du cinéaste. Une pléiade de comédiens chevronnés prêtent leur talent à cette aventure farfelue. Du lot se distinguent les mordants Roy Dupuis et Céline Bonnier, tous deux hilarants dans des contre-emplois saisissants.
Texte : Jean Beaulieu
Pierre-Alexandre Fradet - Séquences
(...) le cinéma de Forcier conserve l'aspect primesautier des films étudiants. On y décèle un emportement, une frénésie, une vivacité tels qu'à chaque instant de l'histoire on est en passe d'être transporté ailleurs. Cet emportement ne constitue pas une maladresse. Tout au contraire.
Marie-Claude Loiselle - 24 Images
Rares sont les films qui, comme ceux de Forcier, sans aucun bon sentiment, sont à ce point portés par la voix de la tendresse. On constate qu'après quatorze films, le cinéaste n'a jamais perdu cette sorte de candeur qui l'anime depuis CHRONIQUES LABRADORIENNES (1967).
Jean-François Hamel - Ciné-Bulles
C'est le parfait équilibre entre la description juste d'un milieu social défavorisé et le recours à des touches poétiques et improbables qui rend COTEAU ROUGE rafraîchissant. Le traitement des personnages est tout autant réussi: ils sont à la fois vrais et loufoques.
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
(...) Forcier propose (...) une réflexion sociale sur l’embourgeoisement des quartiers populaires (...). Le cinéaste le fait de manière lumineuse, touchante et sincère, sans jamais trop appuyer son propos. En résulte un petit bijou de film, drôle et tout à fait charmant.
François Lévesque - Le Devoir
Au fil d'une mise en scène colorée (...), on apprécie le réalisme magique d'André Forcier. (...) Le rythme faillit parfois (...). Forcier ne met toutefois pas longtemps (...) à atteindre sa vitesse de croisière. COTEAU ROUGE (...) fourmille de trouvailles et de petites perles d'eau douce.
Marc-André Lussier - La Presse
Dans le cinéma de Forcier, les situations les plus loufoques confèrent souvent à la poésie. (...) Réalisant ses films avec de modestes budgets, André Forcier persiste et signe en imposant un univers singulier, lequel revêt ici les allures d’un vibrant appel à la solidarité humaine.
Malcolm Fraser - Mirror
Celebrating the traditional Quebec values of huge families and stubborn resistance to change, the story is told with a bracing lack of subtlety, surreal moments aplenty, unabashed melodrama, magic realism, family-values kitsch and perverse humour.
Isabelle Hontebeyrie - Ici Week-End / 24 heures
Le propos est (...) intelligent. Pas de scènes qui ne servent à rien, Forcier livre un scénario aux dialogues truculents. Le jeu des acteurs est irréprochable. (...) Comme dans JE ME SOUVIENS, (...) André Forcier ne tombe pas dans la morale, mieux vaut parler ici de message. Celui-ci est fort, beau et émouvant.
Guillaume Fournier - Voir
(...) Forcier ne fait pas dans la subtilité, mais cela n’a aucune importance, l’essentiel de sa démonstration tenant lieu dans la surenchère, le burlesque, l’humour et la répétition. (...) sa portée métaphorique grossière n’en demeure pas moins pertinente, amusante, et cohérente.
Par : Pascal Grenier, Montréal
Le singulier André Forcier signe son meilleur film depuis Une histoire inventée avec cette fable écolo-poético-absurde sur les membres d’un clan de Coteau Rouge, sur la Rive-Sud de Montréal. Peuplé de personnages tous plus colorés les uns que les autres, ce film ne se prend jamais trop au sérieux alors que l’humour et le ton désinvolte font souvent mouche.
J'attribue à ce film la Cote