É.-U. 2011. Aventures de Marcus Nispel avec Jason Momoa, Stephen Lang, Rachel Nichols. Un guerrier puissant tente de retrouver l'homme qui a décimé son village alors qu'il était enfant. Scénario prévisible aux enjeux rebattus. Fort belle illustration. Réalisation robuste. Effets spéciaux convaincants. Interprétation guère inspirée. (sortie en salle: 19 août 2011)
Un guerrier puissant tente de retrouver l'homme qui a décimé son village alors qu'il était enfant. Scénario prévisible aux enjeux rebattus. Fort belle illustration. Réalisation robuste. Effets spéciaux convaincants. Interprétation guère inspirée. (sortie en salle: 19 août 2011)
Plus qu'un simple remake du CONAN THE BARBARIAN de John Milius, cette version prétend retourner à la source, soit aux récits de Robert E. Howard, créateur du personnage. Pour fidèle qu'il soit à l'esprit de ceux-ci, le scénario demeure prévisible et meublé d'enjeux rebattus. Cela dit, un fort beau travail visuel a été accompli afin d'évoquer les illustrations originales de Frank Frazetta. Marcus Nispel, qui revisite ici certains éléments de son précédent PATHFINDER, y va d'une réalisation robuste, certes tape-à-l'oeil, mais néanmoins efficace. Celle-ci recourt bien entendu à de nombreux effets spéciaux, lesquels convainquent, à l'instar de la technologie 3D utilisée avec un discernement étonnant. Hormis Rose McGowan, qui injecte une note d'outrance salutaire à sa composition de sorcière, les interprètes ne sont guère inspirés. À commencer par Jason Momoa, dont le charisme est inversement proportionnel à la masse musculaire.
Texte : François Lévesque
Kevin Laforest - Hour Community
This new iteration of the adventures of the Cimmerian warrior (...) is not only pointless but also brutally boring, even though it’s filled with bloody action.
Romain Blondeau - Les Inrockuptibles
(...) le gros morceau de virilité estivale attendu se transforme en série B fauchée (...), prétexte à une succession de vignettes débilo-gore.
Jean-Pascal Grosso - Le Parisien
Truffé de scènes gores pas même drôles, ce CONAN cru 2011 se relève à la fois chant du cygne et cri d’alarme: qu’Hollywood lève donc le pied sur les remakes et la 3D et renvoie ses auteurs aux ateliers scénaristiques!
Xavier Leherpeur - Télé Ciné Obs
Pas assez nanar pour être drôle, trop industrialisé pour être franchement plaisant.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
(...) un cocktail d’action et de testostérone qui n’évite pas la caricature et le kitsch.
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Beaucoup de bruit et de fureur pour rien. Une belle mise en image et une mise en scène énergique ne sauve pas ce film de l'échec. Le scénario est beaucoup trop banal pour un sujet ouvert pourtant à toutes les fantaisies. Les combats se suivent et se ressemblent, dans un montage haché qui rend les séquences d'action presque illisaibles. Les personnages sont platement dessinés et le pauvre Conan impresionne bien peu, malgré la fabuleuse plastique de son interprète. D'un baillement à l'autre, j,attendais la fin avec presque impatience. Pas de surprise et pas de magie (la jeune sorcière semble avoir bien des pouvoirs mais l'on dirait bien qu'elle oublie de les utiliser lorsque c'est vraiment nécessaire!) et donc très peu d'enthousiasme!
J'attribue à ce film la Cote