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Cheval de guerre (War Horse)

É.-U. 2011. Chronique de Steven Spielberg avec Jeremy Irvine, Peter Mullan, Emily Watson. Vendu à la cavalerie, le cheval adoré du fils d'un fermier anglais est envoyé sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, où il est ballotté d'un camp à l'autre. Odyssée initiatique universelle d'une grande splendeur, d'après le roman de Michael Morpurgo. Traitement à la fois dur et candide. Mise en scène studieuse et élégante. Rythme soutenu. Exellente distribution. (sortie en salle: 25 décembre 2011)

Général
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Cheval de guerre (War Horse)

Général Général

É.-U. 2011. Chronique de Steven Spielberg avec Jeremy Irvine, Peter Mullan, Emily Watson.

Vendu à la cavalerie, le cheval adoré du fils d'un fermier anglais est envoyé sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, où il est ballotté d'un camp à l'autre. Odyssée initiatique universelle d'une grande splendeur, d'après le roman de Michael Morpurgo. Traitement à la fois dur et candide. Mise en scène studieuse et élégante. Rythme soutenu. Exellente distribution. (sortie en salle: 25 décembre 2011)

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Angleterre, 1914. Par défi envers son propriétaire terrien, Ted Narracott, un fermier endetté du Devon, achète aux enchères un magnifique thoroughbred, à la place du cheval de trait dont il a besoin. Son épouse en colère réussit avec leur fils Albert à faire repousser l'échéance du loyer, sous la promesse que, grâce à l'animal baptisé Joey, leur lopin de terre rocailleux sera labouré tel que promis. Contre toute attente, et grâce à Albert, qui a dressé l'animal, ce dernier accomplit le miracle. Mais lorsque la Grande-Bretagne entre en guerre contre l'Allemagne, Ted brise le coeur de son fils en vendant Joey à un jeune capitaine de la cavalerie, qui promet de le ramener sain et sauf. Peu de temps après, l'officier meurt sur le champ de bataille et Joey tombe aux mains de l'ennemi, nouvelle étape d'un périple au cours duquel le cheval passera d'un camp à l'autre, émerveillant tous ceux qui le montent. En 1917, ayant atteint l'âge de s'enrôler, Albert part à son tour pour le front.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La grâce visuelle de cette odyssée épique, hippique et initiatique, attribuable au directeur photo Janusz Kaminski (SCHINDLER'S LIST), complète parfaitement la mise en scène studieuse et élégante de Steven Spielberg. Partant du roman jeunesse de l'Anglais Michael Morpurgo, celui-ci signe ici une oeuvre chorale vigoureuse et universelle, qui évoque par sa dureté son propre SAVING PRIVATE RYAN, par sa candeur et le traitement hyperréaliste de l'image des classiques de l'Âge d'or tels GONE WITH THE WIND et MRS MINIVER. Il est vrai aussi que la puissance du lien de responsabilité entre l'Homme et l'animal évoque "Le Petit Prince" de Saint-Exupéry, et qu'un épisode émouvant renvoie au JOYEUX NOËL de Christian Carion. Mais WAR HORSE transcende ces références. Rythmé à la manière d'un roulement de tambour, c'est un film de guerre sur l'espoir de paix, dans lequel le cheval, symbole de pureté et d'innocence, dresse des ponts entre les camps ennemis. L'excellente distribution est dominée par Peter Mullan, émouvant en fermier buté.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

11 novembre 2018, 22:18:19

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Récit sur l'amitié et la guerre, divisé en plusieurs parties et point de vues. . Scénario tantôt disnéen, tantôt plus sombre. Cheval devenant pratiquement un soldat miraculé et rassembleur, admiré de chaque camp. Réalisation ample et gracieuse. Photographie somptueuse rappelant par moments GONE WITH THE WIND. Acteurs de talent.

J'attribue à ce film la Cote 3


04 mai 2015, 10:47:07

Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien

Steven Spielberg nous offre un nouveau classique du cinéma américain. Un film comme il ne s'en fait plus. On pense à Victor Fleming (Autant en Emporte le Vent) et à David Lean (Doctor Jivago). Il y a aussi des réminescences de certains de ses plus beaux films: Empire du Soleil, La Couleur Pourpre et Il Faut Sauver le Soldat Ryan. Sa mise en scène est tout simplement grandiose, avec ses mouvements amples et parfois lyriques. Techniquement, ce film est parfait. La photographie de Janusz Kaminski est magnifique. Certaines de ses images sont tout simplement inoubliables. Il y a une telle sensibilité dans la façon qu'à Spielberg de nous raconter une histoire qu'on ne peux qu'avoir la lèvre tremblante durant la projection. Tous les interprètes, dirigés de main de maître, sont au diapason. D'une durée de près de 2h30, j'en aurais voulu encore plus! Et même si certains diront que Spileberg sait tirer sur les bonnes ficelles pour nous émouvoir, et bien tant pis! C'est peut-être vrai, mais Dieu que ses films possèdent une âme, ce qui fait défaut à bien des jeunes réalisateurs d'aujourd'hui. Cheval de Guerre est, quand à moi, le grand film de 2011, point.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Montagnes russes émotives

La direction de la photographie est superbe; les décors magnifiques. La caméra (...) saisit extrêmement bien la grâce (...) de ce pur-sang, et les acteurs (...) possèdent ce qu'il faut de métier pour livrer (...) l'émotion. (...) On regrette l'emploi systématique trop appuyé de la trame sonore.

Cheval de guerre Steven Spielberg

Mon cheval pour un royaume

Enfilant les visions d’horreur et de beauté, porté par [des] images magnifiques (...), [une] musique grandiose (...) et une distribution impeccable (...), CHEVAL DE GUERRE est une oeuvre à grand déploiement et à la sentimentalité assumée, du cinéma classique comme on n’en fait (presque) plus.

Cheval de guerre Steven Spielberg

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