É.-U. 2011. Comédie dramatique de Lawrence Kasdan avec Diane Keaton, Kevin Kline, Dianne Wiest. Une femme d'âge mûr part à la recherche de son chien égaré par son mari au cours d'une promenade dans les Rocheuses. Intrigue simpliste articulée sans finesse ni tonus. Dialogues artificiels. Paysages naturels bien mis en valeur. Interprètes peu inspirés. (sortie en salle: 4 mai 2012)
Une femme d'âge mûr part à la recherche de son chien égaré par son mari au cours d'une promenade dans les Rocheuses. Intrigue simpliste articulée sans finesse ni tonus. Dialogues artificiels. Paysages naturels bien mis en valeur. Interprètes peu inspirés. (sortie en salle: 4 mai 2012)
Si la joie était grande de retrouver Lawrence Kasdan (THE BIG CHILL), dont le dernier film (DREAMCATCHER) remonte à 2003, la déception de le voir galvauder son talent dans cette chronique familiale ultra-conventionnelle l'est tout autant. À peine plus inspiré qu'un téléfilm de fin d'après-midi, leçon de vie incluse, DARLING COMPANION tente de démontrer que les épreuves sont parfois le meilleur moyen de rapprocher ceux que la vie a éloignés. Articulée sans finesse ni tonus, l'intrigue simpliste et sans imagination multiplie les rebondissements anecdotiques et ne parvient jamais à démontrer la profondeur de ses personnages. Mal servis par des dialogues insignifiants et sonnant faux, Diane Keaton, Kevin Kline, Dianne Wiest et Richard Jenkins font, au mieux, acte de présence. Reste la photogénie naturelle des Rocheuses mise en valeur par les images soignées. Mais cela ne suffit pas à sauver le film du naufrage.
Texte : Helen Faradji