É.-U. 2011. Comédie fantaisiste de Mike Mitchell avec Jason Lee, David Cross, Jenny Slate. En vacances sur un paquebot avec leur "père" et gérant, des petits suisses chantants s'accrochent accidentellement à un cerf-volant et atterrissent sur une île déserte. Troisième épisode empruntant de manière inégale au film d'aventures exotiques. Numéros musicaux bien intégrés. Réalisation vive et colorée, mais dépourvue de suspense. Interprétation caricaturale. (sortie en salle: 16 décembre 2011)
En vacances sur un paquebot avec leur "père" et gérant, des petits suisses chantants s'accrochent accidentellement à un cerf-volant et atterrissent sur une île déserte. Troisième épisode empruntant de manière inégale au film d'aventures exotiques. Numéros musicaux bien intégrés. Réalisation vive et colorée, mais dépourvue de suspense. Interprétation caricaturale. (sortie en salle: 16 décembre 2011)
Ce troisième épisode des tribulations des tamias à la voix haut perchée emprunte hardiment la voie du film d'aventures exotiques, avec des résultats plutôt inégaux. Ainsi, les péripéties se révèlent assez divertissantes, les décors naturels hawaïens sont bien exploités et les numéros musicaux, pas trop nombreux, servent bien l'intrigue. Toutefois, les clins d'oeil à CASTAWAY, au TEMPLE DU SOLEIL ou à la série "Lost" manquent singulièrement de subtilité et l'intervention dans le récit du malfaisant Ian paraît forcée. Quant aux sempiternelles leçons de morale - ici sur le courage à l'épreuve, les effets néfastes de la cupidité et la nécessité de trouver un juste équilibre entre espièglerie et maturité -, elles sont toujours aussi lourdement assénées. La réalisation de Mike Mitchell (SHREK FOREVER AFTER) a beau être vive et colorée, son absence de réel suspense lui enlève beaucoup de force. Enfin, l'interprétation des personnages humains sombre une fois de plus dans la caricature, tandis que les petites bêtes animées numériquement demeurent les plus attachantes.
Texte : Louis-Paul Rioux
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) on nage en plein divertissement sans queue ni tête. Les moments musicaux sont (...) drôles et légers. De plus, si la morale est présente (quel film pour enfants n'en a pas?), elle n'est jamais lourde. (...) [C']est un divertissement sans prise de tête, un amusement de 87 minutes dans lequel les adultes n'ont pas été oubliés.
Philippe Renaud - La Presse
On rit peu pendant l’heure et demie que la projection dure. (...) La faute ne revient pas tant à Mike Mitchell (...) mais plutôt aux scénaristes Jonathan Aibel et Glenn Berger, incapables d’accoucher de vrais bons gags à partir d’une histoire qui aurait pu être fertile en rebondissements cocasses.
Alexandre Duguay - Voir
L’insipide récit (...) est parsemé de clins d’oeil à PERDUS et à SEUL AU MONDE pouvant bêtement, mais rarement, amuser les adultes. Le jeune public doit quant à lui se contenter de peu de gags visuels. N’aidant en rien, [les comédiens] déclament platement leur texte dans cette aventure moralisatrice.