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Alps (Alpeis)

Gr. 2011. Drame de Yorgos Lanthimos avec Angeliki Papoulia, Aris Servetalis, Ariane Labed. Les membres d'une société secrète proposent à des êtres endeuillés de jouer auprès d'eux le rôle des défunts. Réflexion originale sur le deuil et la cupidité. Climat insolite. Mise en scène sans esbroufe. Interprétation détachée. (sortie en salle: 17 août 2012)

13 ans +
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Alps (Alpeis)

13 ans + 13 ans +

Gr. 2011. Drame de Yorgos Lanthimos avec Angeliki Papoulia, Aris Servetalis, Ariane Labed.

Les membres d'une société secrète proposent à des êtres endeuillés de jouer auprès d'eux le rôle des défunts. Réflexion originale sur le deuil et la cupidité. Climat insolite. Mise en scène sans esbroufe. Interprétation détachée. (sortie en salle: 17 août 2012)

Sous la gouverne d'un homme surnommé Mont Blanc, une infirmière, un ambulancier, une gymnaste et son entraîneur, membres de la société secrète ALPS, proposent à des individus endeuillés de jouer auprès d'eux le rôle des défunts, le temps qu'ils vivent leurs deuils. Bien que Mont Blanc impose de strictes règles, l'infirmière, pour son avantage personnel, déroge peu à peu de celles-ci. Ainsi, à l'hôpital où elle travaille, elle se lie d'amitié avec une joueuse de tennis agonisante et, à sa mort, la remplace auprès de ses parents, sans en aviser Mont Blanc. Puis elle s'engage dans une relation avec le petit ami de la défunte.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Baignant dans un climat insolite, voire morbide, ALPS formule une réflexion originale sur le deuil, la cupidité et la marchandisation de la mort. De fait, à travers les destins que vivent par procuration ses personnages opportunistes, Yorgos Lanthimos (CANINE) renvoie une image peu flatteuse de nos sociétés occidentales obsédées par la mort. En s'immisçant, moyennant un prix, dans la vie privée de leurs clients, les protagonistes font davantage figure de badauds assistant de près à la souffrance et la détresse d'êtres vulnérables qu'à des travailleurs humanitaires voulant soulager celles-ci. Signant une mise en scène sans esbroufe où il tire profit des lieux tantôt cliniques, tantôt désincarnés, le cinéaste accentue le malaise ambiant en favorisant une interprétation détachée, quasi ironique. Dans le rôle complexe de l'infirmière, Aggeliki Papoulia se distingue aisément du lot.

Texte : Manon Dumais

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