É.-U. 2011. Drame de Chris Weitz avec Demian Bichir, José Julian, Dolores Heredia. À Los Angeles, un sans-papier d'origine mexicaine se lance avec son fils adolescent à la recherche de sa camionnette volée, source de son gagne-pain. Peinture de milieu sincère mais un peu rigide. Récit à caractère social manquant d'envergure. Réalisation appliquée. Bons interprètes.
À Los Angeles, un sans-papier d'origine mexicaine se lance avec son fils adolescent à la recherche de sa camionnette volée, source de son gagne-pain. Peinture de milieu sincère mais un peu rigide. Récit à caractère social manquant d'envergure. Réalisation appliquée. Bons interprètes.
Quelque chose ne fonctionne pas dans A BETTER LIFE. D'une part, son relatif climat de fatalité est trop appuyé. Aussi, l'accablement perpétuel du héros semble forcé. Enfin, le scénario d'Eric Eason, inspiré d'une histoire de l'écrivain Roger L. Simon ("The Big Fix") manque un peu trop d'envergure, sur le plan social et politique, pour que la peinture de milieu à laquelle Chris Weitz (ABOUT A BOY, TWILIGHT - NEW MOON) s'active avec la dévotion d'un pointilliste, ne s'anime et prenne vie. Toujours est-il que les chroniques du rarissime Gregory Nava (EL NORTE, MY FAMILY) ont laissé une empreinte plus marquée sur ce qu'on pourrait appeler le film d'immigration que cette variation honnête et sincère, mais limitée, sur les thèmes et motifs du VOLEUR DE BICYCLETTE. La distribution de qualité n'est cependant pas en faute.
Texte : Martin Bilodeau