É.-U. 2011. Comédie dramatique de Jonathan Levine avec Joseph Gordon-Levitt, Seth Rogen, Anna Kendrick. Un jeune journaliste radiophonique atteint d'un cancer rare est soutenu dans son épreuve par une jeune psychologue avec qui il noue une relation tissée d'ambiguïté. Sujet potentiellement larmoyant traité avec discernement et inspiration. Réalisation simple et éloquente. Superbe distribution dominée par l'excellent J. Gordon-Levitt. (sortie en salle: 30 septembre 2011)
Un jeune journaliste radiophonique atteint d'un cancer rare est soutenu dans son épreuve par une jeune psychologue avec qui il noue une relation tissée d'ambiguïté. Sujet potentiellement larmoyant traité avec discernement et inspiration. Réalisation simple et éloquente. Superbe distribution dominée par l'excellent J. Gordon-Levitt. (sortie en salle: 30 septembre 2011)
Avec entre les mains les ingrédients d'un mélodrame traditionnel, Jonathan Levine (THE WACKNESS) est parvenu à mettre en forme une comédie dramatique intelligente qui, tournant résolument le dos aux messages de croissance personnelle, pose les bonnes questions sur la maladie, la peur de la mort, le vide causé par l'absence pressentie, etc. Le résultat est un film plus adulte qu'il n'en a l'air, dont l'intrigue au rythme soutenu mêle harmonieusement les éléments-clés du drame médical, du drame sentimental et du "buddy movie". Si bien qu'au-delà des passages obligés et revirements attendus, 50/50 laisse une empreinte profonde. Faisant bon usage du paysage vancouvérois (passant pour Seattle), la réalisation simple et éloquente met en valeur l'excellent Joseph Gordon-Levitt, qui nous fait comprendre et vivre chacun des stades du combat de son personnage contre la maladie. Le reste de la distribution est tout aussi solide, et chacune des apparitions de Seth Rogen, Anna Kendrick et Anjelica Huston avive l'instant et complexifie les enjeux.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un film très touchant. Joseph Gordon-Levitt habité. Il est l'une des prochaines stars de Hollywood.
J'attribue à ce film la Cote