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Why Did I Get Married Too?

É.-U. 2010. Drame sentimental de Tyler Perry avec Michael Jai White, Tyler Perry, Tasha Smith. Les déboires matrimoniaux de quatre couples, amis de longue date, qui se retrouvent à chaque année pour les vacances. Suite moralisatrice et pontifiante prêchant les vertus du mariage. Scénario bavard mélangeant sans finesse la farce et le mélodrame. Réalisation mal fichue. Interprétation poussive. (sortie en salle: 2 avril 2010)

Général
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Why Did I Get Married Too? (Why Did I Get Married Too?)

Général Général

É.-U. 2010. Drame sentimental de Tyler Perry avec Michael Jai White, Tyler Perry, Tasha Smith.

Les déboires matrimoniaux de quatre couples, amis de longue date, qui se retrouvent à chaque année pour les vacances. Suite moralisatrice et pontifiante prêchant les vertus du mariage. Scénario bavard mélangeant sans finesse la farce et le mélodrame. Réalisation mal fichue. Interprétation poussive. (sortie en salle: 2 avril 2010)

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Fidèles à leur habitude, quatre couples afro-américains se retrouvent pour des vacances communes à l'issue desquelles ils renoueront leurs voeux. Aux Bahamas, la destination choisie, le groupe voit débarquer Mike, l'ex-mari violent de Sheila, remariée à Troy. Du lot, Dianne et Terry paraissent vivre la relation la plus harmonieuse. Tout le contraire d'Angela et Marcus, à couteaux tirés au sujet des infidélités que la première reproche au second. Même Patricia et Gavin, qui semblaient former un couple stable, annoncent, au lendemain de leur arrivée, leur intention de divorcer. De retour à la maison, la situation matrimoniale difficile de chacun reprend le dessus, sous diverses accusations d'infidélité et situations complexes à dénouer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec cette suite futile de WHY DID I GET MARRIED?, le prolifique Tyler Perry met de côté ses préoccupations religieuses pour se concentrer sur le thème du couple. Or, rapidement, la morale à deux sous et l'approche pontifiante du dramaturge reprennent leur bon droit alors que les vertus des valeurs matrimoniales nous sont démontrées. Se fendant d'un scénario bavard qui mélange la farce lourde et le mélodrame pleurnichard, Perry se montre une fois encore incapable de faire preuve d'un tant soit peu de finesse. Sa mise en scène est à l'avenant, ce qui ne manque pas d'étonner. En effet, il s'agit de son huitième long métrage pour le cinéma, et de loin celui jouissant du meilleur budget. On se serait attendu à une amélioration de sa technique, à un élargissement de sa grammaire cinématographique. Nenni. Quelques mouvements d'appareil aux visées obscures amorcent systématiquement une série de plans fixes mal cadrés où les personnages évoluent comme sur une scène. Si au moins ces derniers étaient défendus de façon convaincante...

Texte : François Lévesque

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