É.-U. 2010. Comédie sentimentale de Rob Reiner avec Madeline Carroll, Callan McAuliffe, John Mahoney. Au tournant des années 1960, un gamin et une fille développent tour à tour des sentiments l'un pour l'autre. Adaptation mièvre d'un roman jeunesse de Wendelin Van Draanen. Nombreux clichés. Voix-off envahissante. Réalisation peu inspirée. Interprétation manquant de naturel. (sortie en salle: 17 septembre 2010)
Au tournant des années 1960, un gamin et une fille développent tour à tour des sentiments l'un pour l'autre. Adaptation mièvre d'un roman jeunesse de Wendelin Van Draanen. Nombreux clichés. Voix-off envahissante. Réalisation peu inspirée. Interprétation manquant de naturel. (sortie en salle: 17 septembre 2010)
Jadis réalisateur de films drôles et mordants tels que THIS IS SPINAL TAP, STAND BY ME et WHEN HARRY MET SALLY, Rob Reiner s'enlise depuis plus d'une décennie en accumulant les oeuvres peu inspirées. Cette adaptation du roman jeunesse de Wendelin Van Draanen, croulant sous les clichés, la mièvrerie et la nostalgie bon marché, ne fait pas exception. Médiocre à tous points de vue, la réalisation pèche par son usage excessif de la voix-off. Le seul élément distinctif du film: chaque événement est montré tour à tour du point de vue du garçon puis de celui de la fille. Or, les personnages étant unidimensionnels, affublés de dialogues creux et joués par des interprètes manquant de naturel, cet effet de répétition devient vite plus pénible qu'utile.
Texte : Kevin Laforest
Adam Markovitz - Entertainment Weekly
Despite having one of the genre's classics (1986's STAND BY ME) on his résumé, (...) Reiner turns this coming-of-age story into a clumsy mash of tired golden-oldie vignettes and overheated drama.
Kevin Laforest - Voir
Prévisible, bêtement nostalgique, (...) mièvre, FLIPPED fait (...) une utilisation excessive de la narration en voix off. Le seul élément distinctif du film est la façon dont chaque événement est montré tour à tour du point de vue du garçon puis de celui de la fille, mais il ne fait finalement que nous forcer à endurer chaque scène médiocre deux fois plutôt qu'une.
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
Reiner again demonstrates compassion and insight into young people's battles to acquire self-knowledge, but in his new film, too many clearly fictional characters and contrived situations bog down his story.