Au début des années 1990, Pablo Escobar, tout-puissant patron du cartel de Medellin et bienfaiteur des petites gens, décide de blanchir ses narcodollars dans l'acquisition d'équipes de soccer. Grâce à cette formidable injection de fonds, la Colombie, naguère considérée comme quantité négligeable par les preneurs au livre, parvient à se qualifier pour la Coupe du Monde de 1994 aux États-Unis. Mais quelques mois avant le prestigieux tournoi, Escobar, qui avait institué un régime de terreur pour forcer le gouvernement à surseoir à son extradition exigée par Washington, est abattu par la police. Menacés de mort par les ennemis du caïd, les joueurs et l'entraîneur de l'équipe colombienne se présentent à la Coupe du Monde dans un état de grande nervosité. Au point où le capitaine, le très populaire Andrés Escobar, marque dans son propre but lors du match de qualification contre les États-Unis, causant ainsi la défaite de sa formation, et de tout son peuple.